La vierge (la traitresse)
L'ignorée de la fesse
Ne souffrait point de pardon
Ne souffrait point de pardon
A l'abris des quatre vents
Elle fleurait dans son couvent
La bénédiction du père
La bénédiction du père
Hors voilà qu'un jour allant
Par les chemins du printemps
Quètant l'eau pour la bénir
Quètant l'eau pour la bénir
La fille qui se jouait des vents
Se pencha tout en plongeant
Le seau dedans le puits
Le seau dedans le puits
Le vent du sud a du coeur
Cherchant l'ombre et la moiteur
Déroba la blanche robe
Déroba la blanche robe
Les pêcheurs ici-présents
En fur'nt aveugle longtemps
On y vit la sainte croupe
On y vit la sainte croupe
On disait qu'la vierge sage
Etait le plus bel ouvrage
De la Seine jusqu'au Rhin
De la Seine jusqu'au Rhin
Elle craignait que son masque
Lui fût si fort et tenace
Qu'elle en perde tout maintient
Qu'elle en perde tout maintient
Hors déjà, grand bien en fit
La vierge avait l'apét**
D'un amour à contre-emploi
D'un amour à contre-emploi
Si fine et tant désirable
Notre sœur tentait le diable
S'en faisait toute une montagne
S'en faisait toute une montagne
Si maligne et tant caline
La guèpe aimait la butine
De la Seine jusqu'au Rhin
De la Seine jusqu'au Rhin
Lors petite fleur se fâne
Se fait grenouille qui crâne
Se fait grosse comme un bœuf
Se fait grosse comme un bœuf
Se fondait en épousailles
Avec l'homme des semailles
Devenant l'ombre d'elle-même
Devenant l'ombre d'elle-même
Une, deux, trois, quatr', cinq, six
Quatr, cinq, six, sept, huit, neuf, dix
Les années passent en nombre
Les années passent en nombre
Si passée, mais tant friponne
La vieille reine gloutonne
Elle s'inonde dans le matin
Elle s'inonde dans le matin
Avec les hommes qui passent
Que les vents déposent en masse
On file le parfait amour
On file le parfait amour
Filles de tout les atours
Qui êtes belles comme le jour
Détournez-vous du mal
Détournez-vous du mal
Fuyez les quatre vent
Restez dans le couvent
Détournez-vous du mal
Détournez-vous du mal
En chantant
Car l'histoire de la sœur
Finit dans le malheur
Puisqu'elle et tous ses maris
Elle et tous ses maris
Fur'nt heureux jusqu'au bout
Avec le faste et les sous
Et ils eurent beaucoup d'enfants
Et ils eurent beaucoup d'enfants
Texte et musique de Franck George - Décembre 1999
L'ignorée de la fesse
Ne souffrait point de pardon
Ne souffrait point de pardon
A l'abris des quatre vents
Elle fleurait dans son couvent
La bénédiction du père
La bénédiction du père
Hors voilà qu'un jour allant
Par les chemins du printemps
Quètant l'eau pour la bénir
Quètant l'eau pour la bénir
La fille qui se jouait des vents
Se pencha tout en plongeant
Le seau dedans le puits
Le seau dedans le puits
Le vent du sud a du coeur
Cherchant l'ombre et la moiteur
Déroba la blanche robe
Déroba la blanche robe
Les pêcheurs ici-présents
En fur'nt aveugle longtemps
On y vit la sainte croupe
On y vit la sainte croupe
On disait qu'la vierge sage
Etait le plus bel ouvrage
De la Seine jusqu'au Rhin
De la Seine jusqu'au Rhin
Elle craignait que son masque
Lui fût si fort et tenace
Qu'elle en perde tout maintient
Qu'elle en perde tout maintient
Hors déjà, grand bien en fit
La vierge avait l'apét**
D'un amour à contre-emploi
D'un amour à contre-emploi
Si fine et tant désirable
Notre sœur tentait le diable
S'en faisait toute une montagne
S'en faisait toute une montagne
Si maligne et tant caline
La guèpe aimait la butine
De la Seine jusqu'au Rhin
De la Seine jusqu'au Rhin
Lors petite fleur se fâne
Se fait grenouille qui crâne
Se fait grosse comme un bœuf
Se fait grosse comme un bœuf
Se fondait en épousailles
Avec l'homme des semailles
Devenant l'ombre d'elle-même
Devenant l'ombre d'elle-même
Une, deux, trois, quatr', cinq, six
Quatr, cinq, six, sept, huit, neuf, dix
Les années passent en nombre
Les années passent en nombre
Si passée, mais tant friponne
La vieille reine gloutonne
Elle s'inonde dans le matin
Elle s'inonde dans le matin
Avec les hommes qui passent
Que les vents déposent en masse
On file le parfait amour
On file le parfait amour
Filles de tout les atours
Qui êtes belles comme le jour
Détournez-vous du mal
Détournez-vous du mal
Fuyez les quatre vent
Restez dans le couvent
Détournez-vous du mal
Détournez-vous du mal
En chantant
Car l'histoire de la sœur
Finit dans le malheur
Puisqu'elle et tous ses maris
Elle et tous ses maris
Fur'nt heureux jusqu'au bout
Avec le faste et les sous
Et ils eurent beaucoup d'enfants
Et ils eurent beaucoup d'enfants
Texte et musique de Franck George - Décembre 1999