Deux bateaux descendaient vers l'ouest deux rivières capricieuses.
Leur voyage durant vingt ans.
Parfois le bon courant les portait dans l'air sain des arbres penchés sur les rives.
Parfois il fallait souquer ferme pour déjouer les pièges des marécages, de l'eau dormante ou des rapides.
Souvent il fallu mettre au sec pour calfater remâter ou recoudre et faire de longues escales
pour remplir les cales; plus d'une fois même il fallu changer d'équipage.
Un jour, un jour de joyeux beau temps les deux bateaux arrivèrent au confluent où les deux rivières brassent leurs eaux.
Ils décidèrent de s'unirent en un seul navire baptisé Kemper.
Harpe dressée à l'étrave, poussé par le souffle de la musique, animé par le verve des Celtes,
guidé par un albatros fou, Kemper s'avance vers les îles où la mer embrasse le soleil.
Leur voyage durant vingt ans.
Parfois le bon courant les portait dans l'air sain des arbres penchés sur les rives.
Parfois il fallait souquer ferme pour déjouer les pièges des marécages, de l'eau dormante ou des rapides.
Souvent il fallu mettre au sec pour calfater remâter ou recoudre et faire de longues escales
pour remplir les cales; plus d'une fois même il fallu changer d'équipage.
Un jour, un jour de joyeux beau temps les deux bateaux arrivèrent au confluent où les deux rivières brassent leurs eaux.
Ils décidèrent de s'unirent en un seul navire baptisé Kemper.
Harpe dressée à l'étrave, poussé par le souffle de la musique, animé par le verve des Celtes,
guidé par un albatros fou, Kemper s'avance vers les îles où la mer embrasse le soleil.