Près du Saint-Laurent
Les flocons volent au vent
D'une belle soirée d'hiver
Et près du Saint-Laurent
On sent le changement d'air
Un nouveau siècle arrive
Au silence des cantiques
D'une solitude à vivre
Plus rien n'est identique
La campagne devenue ville
Moins tranquille qu'avant
Où plein de gens fourmillent
Au rythme pressé du temps
Les enfants de ma jeunesse
Font c' qui leur plaît
Ne vont plus à la messe
Et ne font plus leur chapelet
Plusieurs séparés
Entre le père et la mère
Entre deux quartiers
Entre deux misères
Envers et contre tous
On s' cherche dans ce monde
Car jamais une fleur ne pousse
Avant que la neige fonde
De gestes paresseux
On s' crée notre chemin
Sachant très peu c' qu'on veut
Même si j' sais que j' t'aime bien
Et qu'il est bon d'être deux
Pourquoi vouloir se marier
Nous qui ne croyons en Dieu
À ces histoires passées
Mais que me restera-t-il
Un jour de mes vingt ans
Si je n'ai de famille
Et que des amants
Ne connaître le bonheur
De mes grands-parents
Ne jamais offrir mon cœur
Ne jamais aimer vraiment
Ne connaître la peine
Au milieu du printemps
De perdre celui qu'on aime
D'une soirée sans vent
Pour que dans la vieillesse
Il me reste la joie
Enfin la richesse
D'avoir aimé plus que soi
Car de l'échange des vœux
Pour le meilleur le pire
Aux tristesses des adieux
L'amour laisse en souvenir
Des jours heureux
Les flocons volent au vent
D'une belle soirée d'hiver
Et près du Saint-Laurent
On sent le changement d'air
Un nouveau siècle arrive
Au silence des cantiques
D'une solitude à vivre
Plus rien n'est identique
La campagne devenue ville
Moins tranquille qu'avant
Où plein de gens fourmillent
Au rythme pressé du temps
Les enfants de ma jeunesse
Font c' qui leur plaît
Ne vont plus à la messe
Et ne font plus leur chapelet
Plusieurs séparés
Entre le père et la mère
Entre deux quartiers
Entre deux misères
Envers et contre tous
On s' cherche dans ce monde
Car jamais une fleur ne pousse
Avant que la neige fonde
De gestes paresseux
On s' crée notre chemin
Sachant très peu c' qu'on veut
Même si j' sais que j' t'aime bien
Et qu'il est bon d'être deux
Pourquoi vouloir se marier
Nous qui ne croyons en Dieu
À ces histoires passées
Mais que me restera-t-il
Un jour de mes vingt ans
Si je n'ai de famille
Et que des amants
Ne connaître le bonheur
De mes grands-parents
Ne jamais offrir mon cœur
Ne jamais aimer vraiment
Ne connaître la peine
Au milieu du printemps
De perdre celui qu'on aime
D'une soirée sans vent
Pour que dans la vieillesse
Il me reste la joie
Enfin la richesse
D'avoir aimé plus que soi
Car de l'échange des vœux
Pour le meilleur le pire
Aux tristesses des adieux
L'amour laisse en souvenir
Des jours heureux