Ils sont tous partis à Paname
Sans se soucier, sans état d'âme,
Bien sûr pour trouver du boulot
Car ici y' en avait pas trop.
Ils ont quitté leur beau pays
Pour gagner du fric à Paris,
Et quand ils reviennent chez grand-mère
C'est pour faire c***r la terre entière.
(Attends ! qui c'est ceux-là ?)
On n'les voit que quinze jours par an
Les "tud jentil" ou les toutous.
Ce sont les chinchards à Ouessant
Qui sèment la chicane partout.
Ils ont oublié leur breton,
Juste "mond a ra mad" en saluant,
Ont l'autocollant "Breizh ma bro"
Et disent kenavo en sortant.
Ils ont retapé une longère
Tout en cailloux, rien que des pierres,
Acheté les terrains devant
Pour que personne ne fasse écran.
(Comment on fait nous alors?)
On n'les voit que quinze jours par an
Les "tud jentil" ou les toutous.
Ce sont les chinchards à Ouessant
Qui sèment la chicane partout.
Ils ne supportent pas l' béton,
Pas de belles routes, pas de goudron,
Ne veulent pas sentir le cochon,
Mais aiment bien manger l' jambon.
Ils ont déjà un p't** corps-mort,
Et qu'il est doux de naviguer.
Mais on n' veut pas d'un nouveau port,
Les autres n'ont qu'à se démerder !
(C'est l'premier sur l'quai qu'enfile les bottes !)
On n'les voit que quinze jours par an
Les "tud jentil" ou les toutous.
Ce sont les chinchards à Ouessant
Qui sèment la chicane partout.
Ils veulent retrouver un pays
Sauvage comme quand ils sont partis,
Mais ont seulement juste oublié
Que nous, on y vit toute l'année.
Non! Nous n' mettrons pas nos sabots
Ni nos bons vieux chapeaux à guide
Pour vous servir à l'apéro
Un coup d'lambig ou un coup d'cidre.
On n'les voit que quinze jours par an
Les "tud jentil" ou les toutous.
Ce sont les chinchards à Ouessant
Qui sèment la chicane partout.
Ce sont les chinchards à Ouessant
Qui sèment la chicane partout.
Sans se soucier, sans état d'âme,
Bien sûr pour trouver du boulot
Car ici y' en avait pas trop.
Ils ont quitté leur beau pays
Pour gagner du fric à Paris,
Et quand ils reviennent chez grand-mère
C'est pour faire c***r la terre entière.
(Attends ! qui c'est ceux-là ?)
On n'les voit que quinze jours par an
Les "tud jentil" ou les toutous.
Ce sont les chinchards à Ouessant
Qui sèment la chicane partout.
Ils ont oublié leur breton,
Juste "mond a ra mad" en saluant,
Ont l'autocollant "Breizh ma bro"
Et disent kenavo en sortant.
Ils ont retapé une longère
Tout en cailloux, rien que des pierres,
Acheté les terrains devant
Pour que personne ne fasse écran.
(Comment on fait nous alors?)
On n'les voit que quinze jours par an
Les "tud jentil" ou les toutous.
Ce sont les chinchards à Ouessant
Qui sèment la chicane partout.
Ils ne supportent pas l' béton,
Pas de belles routes, pas de goudron,
Ne veulent pas sentir le cochon,
Mais aiment bien manger l' jambon.
Ils ont déjà un p't** corps-mort,
Et qu'il est doux de naviguer.
Mais on n' veut pas d'un nouveau port,
Les autres n'ont qu'à se démerder !
(C'est l'premier sur l'quai qu'enfile les bottes !)
On n'les voit que quinze jours par an
Les "tud jentil" ou les toutous.
Ce sont les chinchards à Ouessant
Qui sèment la chicane partout.
Ils veulent retrouver un pays
Sauvage comme quand ils sont partis,
Mais ont seulement juste oublié
Que nous, on y vit toute l'année.
Non! Nous n' mettrons pas nos sabots
Ni nos bons vieux chapeaux à guide
Pour vous servir à l'apéro
Un coup d'lambig ou un coup d'cidre.
On n'les voit que quinze jours par an
Les "tud jentil" ou les toutous.
Ce sont les chinchards à Ouessant
Qui sèment la chicane partout.
Ce sont les chinchards à Ouessant
Qui sèment la chicane partout.