La mer qui meurt dans le port
Me rappelle la chanson
Que tu chantais hier encore,
Aux soupirs des bandonéons.
Je t'ai attendu des heures
A l'ombre des arcades,
En écoutant les clameurs
Du match de foot dans le vieux stade.
Je t'ai cherché dans les rues,
Dans les cafés.
Même tes amis n'ont pas su
Me renseigner.
Des voisins t'ont vu partir
Avec deux hommes
Qui t'ont poussés sans rien dire
Dans une Ford Falcon.
Disparue, tu as disparue.
Disparue, tu as disparue
Au coin de ta rue.
Je t'ai jamais revue.
Comme un enfant fasciné
Par ses propres blessures,
Je ne veux pas oublier
La douleur de cette aventure.
J'ai questionné tout le monde
Autour de moi
Mais c'est la même réponse
A chaque fois.
Je n'arrive plus à dormir:
Dès que l'on sonne,
J'ai peur de voir revenir
Les hommes en Ford Falcon.
Disparue, tu as disparue,
Disparue, au coin de ta rue.
Disparue, tu as disparue,
Disparue, au coin de ta rue.
Je t'ai jamais revue.
Me rappelle la chanson
Que tu chantais hier encore,
Aux soupirs des bandonéons.
Je t'ai attendu des heures
A l'ombre des arcades,
En écoutant les clameurs
Du match de foot dans le vieux stade.
Je t'ai cherché dans les rues,
Dans les cafés.
Même tes amis n'ont pas su
Me renseigner.
Des voisins t'ont vu partir
Avec deux hommes
Qui t'ont poussés sans rien dire
Dans une Ford Falcon.
Disparue, tu as disparue.
Disparue, tu as disparue
Au coin de ta rue.
Je t'ai jamais revue.
Comme un enfant fasciné
Par ses propres blessures,
Je ne veux pas oublier
La douleur de cette aventure.
J'ai questionné tout le monde
Autour de moi
Mais c'est la même réponse
A chaque fois.
Je n'arrive plus à dormir:
Dès que l'on sonne,
J'ai peur de voir revenir
Les hommes en Ford Falcon.
Disparue, tu as disparue,
Disparue, au coin de ta rue.
Disparue, tu as disparue,
Disparue, au coin de ta rue.
Je t'ai jamais revue.