L'un près de l'autre,
Se tiennent, les amants
Qui se sont retrouvés
Pour cheminer côte à côte.
Retrouvés dans la mort
Puisque la vie n'a pas su les comprendre,
Retrouvés dans l'amour
La haine n'ayant pas pu les atteindre.
Les feuilles, les feuilles tombent
Sur leur lit de noces.
Que la terre soit douce,
Soit douce aux amants de Teruel
Enfin réunis dans l'ombre...
L'un près de l'autre,
Ils dorment maintenant.
Ils dorment, délivrés
De l'appréhension de l'aube.
Se tenant par la main,
Dans l'immobilité de la prière,
Renouant leur serment
Dans la tranquille éternité des pierres,
La nuit leur ouvre ses portes.
Tout rentre dans l'ordre.
Leur étreinte demeure,
Demeure à jamais suspendue
Ainsi qu'une note d'orgue...
Se tiennent, les amants
Qui se sont retrouvés
Pour cheminer côte à côte.
Retrouvés dans la mort
Puisque la vie n'a pas su les comprendre,
Retrouvés dans l'amour
La haine n'ayant pas pu les atteindre.
Les feuilles, les feuilles tombent
Sur leur lit de noces.
Que la terre soit douce,
Soit douce aux amants de Teruel
Enfin réunis dans l'ombre...
L'un près de l'autre,
Ils dorment maintenant.
Ils dorment, délivrés
De l'appréhension de l'aube.
Se tenant par la main,
Dans l'immobilité de la prière,
Renouant leur serment
Dans la tranquille éternité des pierres,
La nuit leur ouvre ses portes.
Tout rentre dans l'ordre.
Leur étreinte demeure,
Demeure à jamais suspendue
Ainsi qu'une note d'orgue...