ou Le cas de conscience
air : Je vous prêterai mon manchon (de Laujon)
1. Zoé, de votre sœur cadette
Que voulez-vous ? Entre deux draps
Que sans chemise je me mette ?
Fi, ma sœur, vous n'y pensez pas !
Mais à vos fins vous voilà parvenue
Et vous baisez ma gorge nue
Vous me tiraillez
Vous me chatouillez
M'émoustillez
2. Pour vous en prendre à notre s**e
Avez-vous mis l'autre aux abois ?
C'est peu que votre main me vexe
Vous usez pour vous de mes doigts
La tête aux pieds la voilà qui se couche
Ciel où mettez-vous votre bouche
Ah ! Pour une sœur
Quelle noirceur !
Quelle douceur !
Mais au fond ce n'est rien
Je me sens bien
Au fond ce n'est rien
3. Rougirions-nous, je le demande,
Si nos amants pouvaient nous voir ?
Pourtant il faut que je vous rende
Le plaisir que je viens d'avoir.
Je m'enhardis car jamais que je sache
Je n'ai baisé d'homme à moustache.
Ah ! nous jouissons
Et des garçons
Nous nous passons.
air : Je vous prêterai mon manchon (de Laujon)
1. Zoé, de votre sœur cadette
Que voulez-vous ? Entre deux draps
Que sans chemise je me mette ?
Fi, ma sœur, vous n'y pensez pas !
Mais à vos fins vous voilà parvenue
Et vous baisez ma gorge nue
Vous me tiraillez
Vous me chatouillez
M'émoustillez
2. Pour vous en prendre à notre s**e
Avez-vous mis l'autre aux abois ?
C'est peu que votre main me vexe
Vous usez pour vous de mes doigts
La tête aux pieds la voilà qui se couche
Ciel où mettez-vous votre bouche
Ah ! Pour une sœur
Quelle noirceur !
Quelle douceur !
Mais au fond ce n'est rien
Je me sens bien
Au fond ce n'est rien
3. Rougirions-nous, je le demande,
Si nos amants pouvaient nous voir ?
Pourtant il faut que je vous rende
Le plaisir que je viens d'avoir.
Je m'enhardis car jamais que je sache
Je n'ai baisé d'homme à moustache.
Ah ! nous jouissons
Et des garçons
Nous nous passons.