Je m'éveille, j'ouvre un oeil neuf,
Sur le monde de l'heure, sur leurs mille merveilles,
Allons respirer l'air pur de mes aïeux, c'est mon heure.
J'ai dormi cent ans, j'ai coeur à imaginer de la douceur
De l'odeur d'un chocolat tiède, de la fraîcheur d'une rivière,
A la chaleur des âmes soeurs.
Des parterres de fleurs, un soleil aux mille coups
Leur auront sûrement donné de l'inspiration,
Allez vite, ouvrez la porte sur dehors.
J'enfile ma laine et je file,
Je veux redécouvrir et courir plonger mes sens et mon corps
Dans le rêve du futur de mon passé, enfin devenu vrai.
Je m'engouffre sans plus réfléchir, mais à peine sortie, je n'ose plus rien dire,
Quel est cet endroit, quel est ce froid, les vivants semblent morts,
Où est le nouveau monde d'autrefois ?
Tout est gris et droit, partout du béton sale et froid,
Duquel émane un nuage de poussière,
Pourrait-on revenir en arrière ?
Mes yeux pleurent et mon nez pique,
Tout est terne, chimico - synthétique,
Seraient-ce des arbres au loin, mais non..
Les feuilles semblent être en plastique,... pas de panique..
Je fais quelques pas sans être sûre,
j'ère sur une route aux trottoirs d'ordures,
Des oiseaux sans plumes qu'on capture, quel cauchemar...
Où est passé leur horizon azur.. ?
Des âmes en armures, des visages forgés par l'usure,
Dans un coin j'aperçois des enfants derrière une voiture,
Ils étalent du chewing-gum sur les murs.
Qu'avez-vous fait du rêve qu'on m'avait exaucé ?
De vous, d'eux ou de nous, de moi, qui s'est trompé.. ?
Sur le monde de l'heure, sur leurs mille merveilles,
Allons respirer l'air pur de mes aïeux, c'est mon heure.
J'ai dormi cent ans, j'ai coeur à imaginer de la douceur
De l'odeur d'un chocolat tiède, de la fraîcheur d'une rivière,
A la chaleur des âmes soeurs.
Des parterres de fleurs, un soleil aux mille coups
Leur auront sûrement donné de l'inspiration,
Allez vite, ouvrez la porte sur dehors.
J'enfile ma laine et je file,
Je veux redécouvrir et courir plonger mes sens et mon corps
Dans le rêve du futur de mon passé, enfin devenu vrai.
Je m'engouffre sans plus réfléchir, mais à peine sortie, je n'ose plus rien dire,
Quel est cet endroit, quel est ce froid, les vivants semblent morts,
Où est le nouveau monde d'autrefois ?
Tout est gris et droit, partout du béton sale et froid,
Duquel émane un nuage de poussière,
Pourrait-on revenir en arrière ?
Mes yeux pleurent et mon nez pique,
Tout est terne, chimico - synthétique,
Seraient-ce des arbres au loin, mais non..
Les feuilles semblent être en plastique,... pas de panique..
Je fais quelques pas sans être sûre,
j'ère sur une route aux trottoirs d'ordures,
Des oiseaux sans plumes qu'on capture, quel cauchemar...
Où est passé leur horizon azur.. ?
Des âmes en armures, des visages forgés par l'usure,
Dans un coin j'aperçois des enfants derrière une voiture,
Ils étalent du chewing-gum sur les murs.
Qu'avez-vous fait du rêve qu'on m'avait exaucé ?
De vous, d'eux ou de nous, de moi, qui s'est trompé.. ?