D'l'autre côté de ton corps,
Y a ma vie et le journal,
Ma tendresse quand tu dors
Mes caresses quand tu as mal.
D'l'autre côté de ton âme,
Y a le contraire de l'ennui,
Des parfums d'macadam
Venus de Nina Ricci.
D'l'autre côté de ton corps,
Y a des joueurs de tango
D'une rue de Sâo Paulo,
Des mitraillettes dans le dos.
D'l'autre côté de ton corps,
Y a mes doigts qui se baladent,
D' l'autre côté de ton âme
Avec mes rêves malades.
D'l'autre côté de ton corps,
Y a des Lorca, des Hikmet,
Des milliers d'autres encore
Pas tous forcément poètes.
D'l'autre côté de ton âme,
Y a des noms dans les journaux,
Des noms d'hommes et de femmes
Qui vécurent comme des héros.
D'l'autre côté de ton corps,
Y a ces rues de solitude
Où rêvent des météores
Qui fuient au nord et au sud.
D'l'autre côté de ton âme,
Y a mes yeux qui s' réfugient,
Mes soirs de vague à l'âme
Quand je marche dans Paris.
Y a ma vie et le journal,
Ma tendresse quand tu dors
Mes caresses quand tu as mal.
D'l'autre côté de ton âme,
Y a le contraire de l'ennui,
Des parfums d'macadam
Venus de Nina Ricci.
D'l'autre côté de ton corps,
Y a des joueurs de tango
D'une rue de Sâo Paulo,
Des mitraillettes dans le dos.
D'l'autre côté de ton corps,
Y a mes doigts qui se baladent,
D' l'autre côté de ton âme
Avec mes rêves malades.
D'l'autre côté de ton corps,
Y a des Lorca, des Hikmet,
Des milliers d'autres encore
Pas tous forcément poètes.
D'l'autre côté de ton âme,
Y a des noms dans les journaux,
Des noms d'hommes et de femmes
Qui vécurent comme des héros.
D'l'autre côté de ton corps,
Y a ces rues de solitude
Où rêvent des météores
Qui fuient au nord et au sud.
D'l'autre côté de ton âme,
Y a mes yeux qui s' réfugient,
Mes soirs de vague à l'âme
Quand je marche dans Paris.