Dès le vagissement originel, je fus honni
Par la traîtrise maternelle, puis de l'Eden banni.
Dérivant dans un berceau de fer, flottant sur une fange de sang,
Je fus mon propre créateur, maître de l'essence et du temps.
Hélas berné par la candeur, avec l'ignorance pour seule connaissance du funèbre.
Un jour par malheur ou par bonheur, sur moi s'abattit un halo de Ténèbres ;
Fermement j'endurai la révélation
Vomissant d'amères larmes de déception.
Toujours seul dans mon agonie, une mutation b******e
En moi brusquement prit vie. Son issue inéluctablement fatale
Fit croître une haine sans pareille, à l'image du ventre.
Je m'éveillai de mon sommeil, sorti de mon antre.
Devant la lune je jurai revanche : " pareil stupre plus personne n'endurera ;
Je n'en épargnerai pas une ; je les exterminerai comme des rats "
Je cherchai ma première victime à travers les ans :
Omnipuissant, à elle je surgis du Néant
Elle me fixe comme évanouie.
Par son visage baigné de larmes
S'attise l'emprise de son charme :
" Tu connaîtras l'agonie "
Je viole la porteuse de vie !
En elle mon marteau la punit,
Déchire sa chair ; délice pervers
" Oui, tu connaîtras l'agonie
Et l'acerbe saveur des Enfers "
" Pour toujours tu demeureras gisante,
Empalée, profanée devant l'Eternité
Sous le torrent diluvien des larmes de Piété
T'enveloppant en un ultime baiser "
" Pour toujours tu demeureras roide,
Prisonnière de ta carapace de chair froide
Pourtant léchée par les flammes des d***és
Qui constamment entendront ta voix se lamenter "
" Point de dualisme :
Je suis ton dieu et te domine !
Point de manichéisme :
Je suis le seul, l'unique : l'Essence du Mal ! "
" Je règne sur ta vie :
tu n'es rien et le Néant est mien. "
Gronde, gronde le tonnerre de mon courroux,
Universel, omniprésent, intangible,
A jamais déchaîné, extermine le Tout.
Sur l'humanité je défèque.
Qu'importe où ma s****ce se brisera :
Tout sur son passage, de mort infectera
" Sens ma verge tuer ton enfant !
Submergé de coups, il périra lentement.
Infinie est ma puissance
Et telle sera ta souffrance "
Mère Terre, je t'ai pris deux vies aujourd'hui...
Par la traîtrise maternelle, puis de l'Eden banni.
Dérivant dans un berceau de fer, flottant sur une fange de sang,
Je fus mon propre créateur, maître de l'essence et du temps.
Hélas berné par la candeur, avec l'ignorance pour seule connaissance du funèbre.
Un jour par malheur ou par bonheur, sur moi s'abattit un halo de Ténèbres ;
Fermement j'endurai la révélation
Vomissant d'amères larmes de déception.
Toujours seul dans mon agonie, une mutation b******e
En moi brusquement prit vie. Son issue inéluctablement fatale
Fit croître une haine sans pareille, à l'image du ventre.
Je m'éveillai de mon sommeil, sorti de mon antre.
Devant la lune je jurai revanche : " pareil stupre plus personne n'endurera ;
Je n'en épargnerai pas une ; je les exterminerai comme des rats "
Je cherchai ma première victime à travers les ans :
Omnipuissant, à elle je surgis du Néant
Elle me fixe comme évanouie.
Par son visage baigné de larmes
S'attise l'emprise de son charme :
" Tu connaîtras l'agonie "
Je viole la porteuse de vie !
En elle mon marteau la punit,
Déchire sa chair ; délice pervers
" Oui, tu connaîtras l'agonie
Et l'acerbe saveur des Enfers "
" Pour toujours tu demeureras gisante,
Empalée, profanée devant l'Eternité
Sous le torrent diluvien des larmes de Piété
T'enveloppant en un ultime baiser "
" Pour toujours tu demeureras roide,
Prisonnière de ta carapace de chair froide
Pourtant léchée par les flammes des d***és
Qui constamment entendront ta voix se lamenter "
" Point de dualisme :
Je suis ton dieu et te domine !
Point de manichéisme :
Je suis le seul, l'unique : l'Essence du Mal ! "
" Je règne sur ta vie :
tu n'es rien et le Néant est mien. "
Gronde, gronde le tonnerre de mon courroux,
Universel, omniprésent, intangible,
A jamais déchaîné, extermine le Tout.
Sur l'humanité je défèque.
Qu'importe où ma s****ce se brisera :
Tout sur son passage, de mort infectera
" Sens ma verge tuer ton enfant !
Submergé de coups, il périra lentement.
Infinie est ma puissance
Et telle sera ta souffrance "
Mère Terre, je t'ai pris deux vies aujourd'hui...