Ha ! Qu'est-ce que j'suis content
Tu es venue à mon enterrement
Toi qui n'venais jamais à mes rendez-vous de mon vivant
Tu ne te promenais jamais en auto seule avec moi
Aujourd'hui c'est fête, nous voilà réunis dans l'même convoi
Tu m'as dit non toute ma vie, le jour de ma mort tu me dis oui
L'amour auquel je n'croyais pas, est né le jour de mon trépas
Ha ! Qu'est-ce que j'suis content
Tu es venue à mon enterrement
Qu'elles sont belles tes fleurs
Tu en as eu au moins pour quinze mille francs
Toi qui dédaignais tous les bouquets de roses que je t'offrais
Aujourd'hui c'est toi qui m'apporte une couronne signée "regrets"
Moi j'ai pleuré toute ma vie, le jour de ma mort tu pleures aussi
Dommage que tu me dises "je t'aime" dans le langage des chrysanthèmes
Ha ! Qu'est-ce que j'suis content
Tu es venue à mon enterrement
Moi qui voulais m'foutre à l'eau chaque fois que tu m'disais non
Je ne pouvais plus supporter l'idée de vivre sans toi
Mais je me disais : "Fais confiance au destin, ton heure viendra"
Fallait qu' je défonce un platane pour que tu veuilles bien devenir ma femme
Tu vas voir comme ce sera coquin, tous les jours se sera la Toussaint
Ah, vous pleurez vous aussi
La mort n'est rien quand l'amour suit
Elle est enfin venue la femme que j'aime tellement
Elle suit mon corbillard, je la sens près d'moi
Si j'avais su, j' s'rais mort avant, j' s'rais mort avant, ah oui, bien avant !
Tu es venue à mon enterrement
Toi qui n'venais jamais à mes rendez-vous de mon vivant
Tu ne te promenais jamais en auto seule avec moi
Aujourd'hui c'est fête, nous voilà réunis dans l'même convoi
Tu m'as dit non toute ma vie, le jour de ma mort tu me dis oui
L'amour auquel je n'croyais pas, est né le jour de mon trépas
Ha ! Qu'est-ce que j'suis content
Tu es venue à mon enterrement
Qu'elles sont belles tes fleurs
Tu en as eu au moins pour quinze mille francs
Toi qui dédaignais tous les bouquets de roses que je t'offrais
Aujourd'hui c'est toi qui m'apporte une couronne signée "regrets"
Moi j'ai pleuré toute ma vie, le jour de ma mort tu pleures aussi
Dommage que tu me dises "je t'aime" dans le langage des chrysanthèmes
Ha ! Qu'est-ce que j'suis content
Tu es venue à mon enterrement
Moi qui voulais m'foutre à l'eau chaque fois que tu m'disais non
Je ne pouvais plus supporter l'idée de vivre sans toi
Mais je me disais : "Fais confiance au destin, ton heure viendra"
Fallait qu' je défonce un platane pour que tu veuilles bien devenir ma femme
Tu vas voir comme ce sera coquin, tous les jours se sera la Toussaint
Ah, vous pleurez vous aussi
La mort n'est rien quand l'amour suit
Elle est enfin venue la femme que j'aime tellement
Elle suit mon corbillard, je la sens près d'moi
Si j'avais su, j' s'rais mort avant, j' s'rais mort avant, ah oui, bien avant !