Ça y est les trottoirs suintent tout ce qu'ils ont en leurs artères,
toute la fange qu'ils ont gagné pendant l'hiver
Ça y est les trottoirs suent tout ce que l'homme leur confère,
ce que sa bouche trop polluée lui crache à terre
Ça y est ils dégorgent tout les dépôts de ce qui grogne
ils embaument, ils exultent et emplissent l'air
Ça y est, il est enfin temps,
le ciel noircit et jamais ne ment,
le ciel rougit comme jamais auparavant,
il se gonfle et promets de grands changements.
ça va péter, les enfants.
Ça y est les mains se tendent par centaines et prolifèrent
ces mille cris sont les oublis de ceux qui gèrent
Ça y est les mains se ferment, ce sont des poings que l'on observe
ces milliers d'âmes sont les oublis qui vocifèrent
Ça y est ils haranguent, ils se souviennent de leur langue
et tous unis, ce peuple dénonce son enfer
Ça y est, il est enfin temps,
le ciel noircit et jamais ne ment,
le ciel rougit comme jamais auparavant,
il se gonfle et promets de grands changements.
ça va péter, les enfants.
Ça y est la nuit résonne et sur nos têtes, le ciel tonne
les volets claquent et les rues se balayent d'air
ça y est les vitres cassent et l'orage tonne sur les places
les rues s'inondent et l'orage répand sa lumière
ça y est c'est le réveil, c'est l'appel de ceux qui veillent
mais dans les rues baignées de pluie, personne n'ère
Ça y est, il est enfin temps,
le ciel noircit et jamais ne ment,
le ciel rougit comme jamais auparavant,
il se gonfle et promets de grands changements.
ça va péter, les enfants.
Alors c'était un rêve, une chimère de relève,
un bel orage comme l'été sait si bien les faire
alors c'est la relâche, quelques passants vaquent à leur tâche
se souciant peu des mains tendues qu'efface l'air
alors quelques trottoirs rigolent, recevant cette histoire
le ciel offrant la pluie comme fin de calvaire
Pourtant, il serait grand temps...
le ciel noircit et jamais ne ment,
le ciel rougit comme jamais auparavant,
il se gonfle et promets de grands changements.
ça doit péter, les enfants.
toute la fange qu'ils ont gagné pendant l'hiver
Ça y est les trottoirs suent tout ce que l'homme leur confère,
ce que sa bouche trop polluée lui crache à terre
Ça y est ils dégorgent tout les dépôts de ce qui grogne
ils embaument, ils exultent et emplissent l'air
Ça y est, il est enfin temps,
le ciel noircit et jamais ne ment,
le ciel rougit comme jamais auparavant,
il se gonfle et promets de grands changements.
ça va péter, les enfants.
Ça y est les mains se tendent par centaines et prolifèrent
ces mille cris sont les oublis de ceux qui gèrent
Ça y est les mains se ferment, ce sont des poings que l'on observe
ces milliers d'âmes sont les oublis qui vocifèrent
Ça y est ils haranguent, ils se souviennent de leur langue
et tous unis, ce peuple dénonce son enfer
Ça y est, il est enfin temps,
le ciel noircit et jamais ne ment,
le ciel rougit comme jamais auparavant,
il se gonfle et promets de grands changements.
ça va péter, les enfants.
Ça y est la nuit résonne et sur nos têtes, le ciel tonne
les volets claquent et les rues se balayent d'air
ça y est les vitres cassent et l'orage tonne sur les places
les rues s'inondent et l'orage répand sa lumière
ça y est c'est le réveil, c'est l'appel de ceux qui veillent
mais dans les rues baignées de pluie, personne n'ère
Ça y est, il est enfin temps,
le ciel noircit et jamais ne ment,
le ciel rougit comme jamais auparavant,
il se gonfle et promets de grands changements.
ça va péter, les enfants.
Alors c'était un rêve, une chimère de relève,
un bel orage comme l'été sait si bien les faire
alors c'est la relâche, quelques passants vaquent à leur tâche
se souciant peu des mains tendues qu'efface l'air
alors quelques trottoirs rigolent, recevant cette histoire
le ciel offrant la pluie comme fin de calvaire
Pourtant, il serait grand temps...
le ciel noircit et jamais ne ment,
le ciel rougit comme jamais auparavant,
il se gonfle et promets de grands changements.
ça doit péter, les enfants.