Debout jusqu'au bout du dernier souffle d'air
dont le goût promet d'être amer
Encore debout jusqu'au bout du dernier rayon de lumière
Un dernier trou dans les nuages juste avant l'ultime nuit
L'instant maudit où s'éteignent les étoiles et le soleil s'évanouit
Par-dessus les flots de larmes
Par-delà tous les cris
Il existe une autre loi que celle des hommes au regard gris
Je me surprends à rêver, à décoller du sol
Ignorant les signaux, les appels qui m'ordonnent de redescendre
Sans pilote et sans manuel
Je finirais en cendres
Que m'importe alors de m'écraser
Pourvu que je m'envole ?
Tant que dans l'obscurité subsiste encore une dernière étincelle
Fermement se tenir au serment
De lui rester fidèle, qu'elle me guide vers le meilleur
Toujours qu'elle m'illumine, qu'elle éclaire à nouveau mon âme déjà rongée par la vermine
Demande l'autorisation de ne plus atterrir
A quoi bon si le nectar qui me délecte
Me fait l'effet d'un poison
Je me surprends à rêver, à décoller du sol
Ignorant les signaux, les appels qui m'ordonnent de redescendre
Sans pilote et sans manuel
Je finirais en cendres
Que m'importe alors de m'écraser
Pourvu que je m'envole ?
Je me surprends à rêver, à décoller du sol, ignorant les signaux, les appels qui m'ordonnent de redescendre
Sans pilote et sans manuel, je finirais en cendres
Que m'importe alors de m'écraser pourvu que je m'envole ?
Briser à jamais les chaînes
Qui vers le fond m'entraînent
Ne plus me laisser noyer dans le noir broyé
Déployer le courage
Ne plus jamais vivre à moitié
Remontez les raz-de-marée qui poussent à renoncer
Toujours avancer !
Toujours avancer !
Déserteur de l'armée des victimes
Evadé du tourment
Ici-bas, même le chasseur déprime
Voyez, vous ne m'aurez pas vivant
Insoumis à la gravité
Réfractaire à ces vérités
De paradis qui s'enfuient et d'enfers mérités
Je me surprends à rêver, à décoller du sol
Ignorant les signaux, les appels qui m'ordonnent de redescendre
Sans pilote et sans manuel
Je finirais en cendres
Que m'importe alors de m'écraser
Pourvu que je m'envole ?
dont le goût promet d'être amer
Encore debout jusqu'au bout du dernier rayon de lumière
Un dernier trou dans les nuages juste avant l'ultime nuit
L'instant maudit où s'éteignent les étoiles et le soleil s'évanouit
Par-dessus les flots de larmes
Par-delà tous les cris
Il existe une autre loi que celle des hommes au regard gris
Je me surprends à rêver, à décoller du sol
Ignorant les signaux, les appels qui m'ordonnent de redescendre
Sans pilote et sans manuel
Je finirais en cendres
Que m'importe alors de m'écraser
Pourvu que je m'envole ?
Tant que dans l'obscurité subsiste encore une dernière étincelle
Fermement se tenir au serment
De lui rester fidèle, qu'elle me guide vers le meilleur
Toujours qu'elle m'illumine, qu'elle éclaire à nouveau mon âme déjà rongée par la vermine
Demande l'autorisation de ne plus atterrir
A quoi bon si le nectar qui me délecte
Me fait l'effet d'un poison
Je me surprends à rêver, à décoller du sol
Ignorant les signaux, les appels qui m'ordonnent de redescendre
Sans pilote et sans manuel
Je finirais en cendres
Que m'importe alors de m'écraser
Pourvu que je m'envole ?
Je me surprends à rêver, à décoller du sol, ignorant les signaux, les appels qui m'ordonnent de redescendre
Sans pilote et sans manuel, je finirais en cendres
Que m'importe alors de m'écraser pourvu que je m'envole ?
Briser à jamais les chaînes
Qui vers le fond m'entraînent
Ne plus me laisser noyer dans le noir broyé
Déployer le courage
Ne plus jamais vivre à moitié
Remontez les raz-de-marée qui poussent à renoncer
Toujours avancer !
Toujours avancer !
Déserteur de l'armée des victimes
Evadé du tourment
Ici-bas, même le chasseur déprime
Voyez, vous ne m'aurez pas vivant
Insoumis à la gravité
Réfractaire à ces vérités
De paradis qui s'enfuient et d'enfers mérités
Je me surprends à rêver, à décoller du sol
Ignorant les signaux, les appels qui m'ordonnent de redescendre
Sans pilote et sans manuel
Je finirais en cendres
Que m'importe alors de m'écraser
Pourvu que je m'envole ?