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Le Prédateur isolé Lyrics

Je suis un prédateur isolé, j'aurais prévenu le gros gibier de ne pas trop traîner le soir, en répandant le sang des victimes sur mon territoire. L'agresseur est de retour, il est de la survie de ces grandes baltringues de battre en retraite et de courir se cacher en vitesse, sales vendus que vous êtes pour la plupart. Je m'adresse à qui se sentira visé, dévisagé par ce regard noirci qui laisse deviner tant de stress. Bien loin des strasses, si mes paroles nègrifiées sont condamnées à la crasse ; alors, les cauchemars pleuvront comme des pierres, les rumeurs baiseront des carrières sans pitié, des enculés qu'elles considèrent de l'autre côté de la barrière. Quelques années d'absence à réfléchir dans mon coin, cogiter ce premier album dans des conditions de c***n, je n'en ressors que amer, encore plus aigri que la main d'œuvre ouvrière dans les salons de l'aristocratie. J'injecte du sens là où on ne trouve que du sample, jette de l'encre noire épaisse sur les traces, par exemple, de précurseurs fourvoyés revenus se refaire les dents avec ce genre d'arguments qui sentent l'amour et le printemps. La Rumeur, groupe censuré, ce n'est pas une surprise ! Si ça peut rassurer les gros pédés qui ne rappent plus que pour le show biz, c'est sans équivoque, à notre époque, c'est grave. Je lirai leur testament en leur montrant leur cadavre déchiqueté au rasoir. Les réfractaires à mes rimes pourront aller se rasseoir sur d'incandescentes braises, avec ce bel hommage rendu à la chanson française. Et un de plus, soit tu suces des b***s, soit tu retiens le mérite, c'est tout ; danse avec les merdes ou avec les loups car, chez nous, les girouettes ne font pas long feu, on les décapite et on leur parle ensuite.

Refrain
Prendre l'ombre pour sa proie, je suis un prédateur isolé, ne l'oubliez pas, à m'entendre dégueuler à haute voix sur les mêmes qui s'engraissent sur notre dos sans aucun problème.
Les prétendants à mon t**re et quelques pitres hallucinent encore ou font mine d'être des carnivores. J'en ai bouffé du macadam comme un porc, traîné ma carcasse, sur la dalle du parvis de Paname jusqu'en banlieue nord. Indésiré dans ces zones dites protégées, où l'odeur du fric ne masque pas l'haleine fétide d'un vieux flic dépouillé prêt à me descendre. Et j'ai appris à me défendre comme un grand, rendre ces coups de bâton infligés à nos parents, car dans la forêt de béton la végétation est dense. Chez nous, on capture vivant et on crève les balances où qu'elles soient, dans le peura ou dans les commissariats. Intègre parce que intégriste, intermittent de l'asphalte, égorgeur de parasites. Ce paradis sur Terre que je déblatère, avec un large sourire aux lèvres n'existe même pas en rêve, mais en réponse aux répugnantes idées reçues qui nous jètent dans les ronces, comme par hasard. Mèle-toi de ton c** bonhomme, c'est pas ton histoire que la France traîne dans la merde, jusqu'à ce que dans les deux sens la décadence nous perde. Moi, je veux de l'argent et un micro, et être la bête noire de ces gens qui s'en ramassent trop. Entre c***ns de la même race, entendons-nous bien, je rentre chez eux et je me sers, et retourne toute la baraque dès que je trouve plus rien dans le frigidaire. Alors combien de fois encore va-t-il falloir que je vous le répète, quand il s'agit d'être con, je suis une forte tête, suis cet instinct de survie qui me pousse à réagir comme une bête, a**oiffé de ce son, servant à la reproduction d'une espèce rare en voie d'extinction.
Refrain
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