[Philippe]
J'ai 365 cicatrices, et sur ma peau, ma couleur a connu tous les hommes qui lui ont dit qu'elle était dévastatrice et qu'elle reste l'opposé du beau, complice du vice sous toutes ses formes. C'était écrit comme ces stupides règles, et c'est con comme ces nègres cupides qui ont vendus les leurs, dans les pleurs et les cris, étouffés par l'être espiègle comme si l'espèce bipède écoutait son cœur. J'ai pleuré, rarement ri, comme à cette connerie d'abolition et à leurs 150 ans ; ils peuvent se le f***re dans le fion. Ils étaient fiers, enrôlés tirailleurs, et en fin de guerre tu as su comment leur dire d'aller se faire voir ailleurs. Et qui on appelle pour les excréments ? Des travailleurs déracinés laissant femmes et enfants. Et ces traditions qu'ils sauvegardent, en y repensant, j'ai de la peine pour ces noirs teints en blond pour faire blanc. S'ils savaient que pour être libre fallait courir, ne pas se faire couper les jambes par celui qui veut tout a**ervir. Y'a des chaînes qui nous maintiennent au bas de l'échelle, et pour que ça change faudrait attendre que la banquise dégèle. Regarde l'Afrique et les Antilles, l'Inde et les autres îles, regarde les traces de l'homme blanc qui traumatise nos esprits, non pas à vie mais pour des générations ; j'ai mon avis sur les suites des colonisations. Critique sur la façon dont on m'oblige à penser, mais qu'est-ce t'en sais ? J'ai pas eu le choix de vivre comme un français. Un franc C.F.A. bas, une monnaie forte qu'on exporte en Outre-Mer, et dans les deux cas c'est comme droguer nos terres. Ils ont enchaînés nos pères pour qu'ils les regarde violer nos mères, et merde si aujourd'hui on en subit les séquelles. Mais qu'est-ce que quelques années, environ 400 ? Et si la fin colle au début, ça finira dans un bain de sang.
J'ai 365 cicatrices, et sur ma peau, ma couleur a connu tous les hommes qui lui ont dit qu'elle était dévastatrice et qu'elle reste l'opposé du beau, complice du vice sous toutes ses formes. C'était écrit comme ces stupides règles, et c'est con comme ces nègres cupides qui ont vendus les leurs, dans les pleurs et les cris, étouffés par l'être espiègle comme si l'espèce bipède écoutait son cœur. J'ai pleuré, rarement ri, comme à cette connerie d'abolition et à leurs 150 ans ; ils peuvent se le f***re dans le fion. Ils étaient fiers, enrôlés tirailleurs, et en fin de guerre tu as su comment leur dire d'aller se faire voir ailleurs. Et qui on appelle pour les excréments ? Des travailleurs déracinés laissant femmes et enfants. Et ces traditions qu'ils sauvegardent, en y repensant, j'ai de la peine pour ces noirs teints en blond pour faire blanc. S'ils savaient que pour être libre fallait courir, ne pas se faire couper les jambes par celui qui veut tout a**ervir. Y'a des chaînes qui nous maintiennent au bas de l'échelle, et pour que ça change faudrait attendre que la banquise dégèle. Regarde l'Afrique et les Antilles, l'Inde et les autres îles, regarde les traces de l'homme blanc qui traumatise nos esprits, non pas à vie mais pour des générations ; j'ai mon avis sur les suites des colonisations. Critique sur la façon dont on m'oblige à penser, mais qu'est-ce t'en sais ? J'ai pas eu le choix de vivre comme un français. Un franc C.F.A. bas, une monnaie forte qu'on exporte en Outre-Mer, et dans les deux cas c'est comme droguer nos terres. Ils ont enchaînés nos pères pour qu'ils les regarde violer nos mères, et merde si aujourd'hui on en subit les séquelles. Mais qu'est-ce que quelques années, environ 400 ? Et si la fin colle au début, ça finira dans un bain de sang.