Pendant que les charognards aux armures brillantes se pavanent et trinquent à la santé des six guerrières de la vanne.
La tête dans l'engrenage d'un long combat ordinaire, j'viens ! Marteler la terre d'un tas de paroles incendiaires.
Mélancolique, je ne rêve ni d'équilibre ni d'harmonie, j'entends se rapprocher le grincement des automates sur le fil.
J'rêve de ne pas sombrer dans la folie et de finir par avancer le dos courbé à quatre pattes, mes semelles usées d'avoir traîner un peu partout à cravacher comme un c***n la gueule ouverte et l'air de rien.
J'en sors traumatisé d'gérer ma vie au coup par coup d'avoir la même rengaine qui vient rythmé le quotidien toujours à cran,
et jusqu'à quand et jusqu'où ? Jusqu'au dernier retranchement, jusqu'à plus tenir debout, je ne vois que des caboches saturées d'plomb à l'horizon, des visages sans noms qui hurlent seuls à l'unisson !
Arrêtez ce train ! Arrêtez ce train je je, je veux descendre,
Arrêtez ce train ! Là bas il n'y a plus rien plus que du feu et des cendres !
Arrêtez ce train ! Arrêtez ce train j'ai dit je veux descendre !
Arrêtez ce train ! La foule le crie, le scande et personne ne veut l'entendre !
Un furieux sentiment d'impuissance me terrasse, me vide de ma substance à mesure que le temps passe
je n'ai pas choisi le wagon ni même la direction et je m'enfonce tout droit dans ce tunnel funèbre en perdition.
Une odeur putride plane et lacère l'atmosphère, j'ai la rétine choquée devant le charnier à ciel ouvert.
Je ne me reconnais pas dans ce monde, je n'y trouve pas ma place et je suffoque perdu dans le dédale des couloirs de l'angoisse.
Ce train n'a ni queue ni tête, il roule à vive allure et écrase tout sur son passage moteur au bord de la rupture.
A l'intérieur c'est la panique, les neurones court-circuitent, ça va trop vite pour rétablir on connaît tous la suite.
Maudit soit la race des puissants aiguilleurs du chaos, leur instinct suicidaire et leur penchant pour l'échafaud, au coin des lèvres, toujours cette arrogance, ce p't** rictus, mais ils oublient que pour eux aussi qu'il n'y a qu'un mur comme terminus.
Arrêtez ce train ! Arrêtez ce train ! Je, je, je veux descendre,
Arrêtez ce train ! Là bas il n'y a plus rien plus que du feu et des cendres ! Arrêtez ce train ! Arrêtez ce train j'ai dit ! Je veux descendre !
Arrêtez ce train ! La foule le crie, le scande et personne ne veut l'entendre !
La tête dans l'engrenage d'un long combat ordinaire, j'viens ! Marteler la terre d'un tas de paroles incendiaires.
Mélancolique, je ne rêve ni d'équilibre ni d'harmonie, j'entends se rapprocher le grincement des automates sur le fil.
J'rêve de ne pas sombrer dans la folie et de finir par avancer le dos courbé à quatre pattes, mes semelles usées d'avoir traîner un peu partout à cravacher comme un c***n la gueule ouverte et l'air de rien.
J'en sors traumatisé d'gérer ma vie au coup par coup d'avoir la même rengaine qui vient rythmé le quotidien toujours à cran,
et jusqu'à quand et jusqu'où ? Jusqu'au dernier retranchement, jusqu'à plus tenir debout, je ne vois que des caboches saturées d'plomb à l'horizon, des visages sans noms qui hurlent seuls à l'unisson !
Arrêtez ce train ! Arrêtez ce train je je, je veux descendre,
Arrêtez ce train ! Là bas il n'y a plus rien plus que du feu et des cendres !
Arrêtez ce train ! Arrêtez ce train j'ai dit je veux descendre !
Arrêtez ce train ! La foule le crie, le scande et personne ne veut l'entendre !
Un furieux sentiment d'impuissance me terrasse, me vide de ma substance à mesure que le temps passe
je n'ai pas choisi le wagon ni même la direction et je m'enfonce tout droit dans ce tunnel funèbre en perdition.
Une odeur putride plane et lacère l'atmosphère, j'ai la rétine choquée devant le charnier à ciel ouvert.
Je ne me reconnais pas dans ce monde, je n'y trouve pas ma place et je suffoque perdu dans le dédale des couloirs de l'angoisse.
Ce train n'a ni queue ni tête, il roule à vive allure et écrase tout sur son passage moteur au bord de la rupture.
A l'intérieur c'est la panique, les neurones court-circuitent, ça va trop vite pour rétablir on connaît tous la suite.
Maudit soit la race des puissants aiguilleurs du chaos, leur instinct suicidaire et leur penchant pour l'échafaud, au coin des lèvres, toujours cette arrogance, ce p't** rictus, mais ils oublient que pour eux aussi qu'il n'y a qu'un mur comme terminus.
Arrêtez ce train ! Arrêtez ce train ! Je, je, je veux descendre,
Arrêtez ce train ! Là bas il n'y a plus rien plus que du feu et des cendres ! Arrêtez ce train ! Arrêtez ce train j'ai dit ! Je veux descendre !
Arrêtez ce train ! La foule le crie, le scande et personne ne veut l'entendre !