Fais tourner la basse,
juste de quoi me mettre en place,
juste de quoi me mettre en marche,
juste de quoi faire que ça le fasse bien.
Paraît que c'est bourrin,
rap pur de terrain,
rap dur, souterrain, sous influences sans mon purin.
Sans speed sur un phrasé liquide,
sur un rap de rue acide sautent les frères et les kids.
Rap de rue sur un poste, fracture véloce,
rupture des forces, je m'active, déploie forces vives.
La jeunesse tremble dans le fond,
dans le son se lance. Mon existence :
creuser l'écart, induire la distance
entre le sol et moi-même,
entre la haine et moi-même,
entre les faux et moi-même,
viser plus haut.
Mes rimes parfument l'atmosphère et viennent du bitume.
Je m'exprime, m'estime, à ça ma vie se résume.
Dédicace à la rue,
au son de la rue, pour les gars de la rue
qui voient plus loin que la rue.
Refrain :
Le rap ça va plus loin, c'est mon expression.
Ça grossit dans mes veines, en moi des vibrations.
Ça libère de mon corps le poids des frustrations.
D'ici à Brooklyn, de Paris, Créteil à Pondichéry,
l'amour dépérit et s'imprègne le monde d'abus et mépris,
augmente le volume d'affamés, le nombre de gens sans abris.
J'ai rien à dire à part merci au ciel de kiffer ma vie.
Du monde urbain, issu du dôme, issu de l'ombre, issu du trom', issu du nombre de ceux qui sortent des décombres.
Je viens, l'esprit chargé, partager mon art,
larguer sur le toit du monde, porter ma joie l'étendard,
ramener à la vie ceux qui crèvent parce que les ont se pouvoir pouvoir.
Ravale ta fierté, t'es qu'un homme comme moi, t'es là pour y croire.
J'sors du ghetto, hors du ghetto, rap pour le ghetto, branche le ghetto,
poste blaster anime le ghetto.
Electrique, éclectique, énergique, la musique qui t'explique la rue
vois plus loin que les avenues, plus loin que le monde qui nous entoure.
Ghetto music, c'est ça mon lien avec ma vie. Ma ghetto music.
Refrain
J'suis pas une caille donc je vais pas devenir insensé.
Je brasse pas de poignées de liasses,
de came, à part mon phrasé.
Te froisse mon passé de mec tranquille en bas des paliers,
nul j'ai cané sec, tu crois que je suis là pour trembler.
J'ai rien à perdre et si je te dis que t'es qu'une merde
c'est que tu récoltes ce que tu sèmes, juges pas et vois ce qui m'amène.
J'ai de l'amour et j'ai pas de gène à le dire, c'est ça qui m'entraîne.
Je reste le même, homme qui peine à vivre sainement.
Je vis pleinement,
lutte vainement,
contre le mal je me bats dur, tellement.
Mes textes sont comme de lourds événements.
Un rap de rue nouveau, l'avènement.
Refrain
juste de quoi me mettre en place,
juste de quoi me mettre en marche,
juste de quoi faire que ça le fasse bien.
Paraît que c'est bourrin,
rap pur de terrain,
rap dur, souterrain, sous influences sans mon purin.
Sans speed sur un phrasé liquide,
sur un rap de rue acide sautent les frères et les kids.
Rap de rue sur un poste, fracture véloce,
rupture des forces, je m'active, déploie forces vives.
La jeunesse tremble dans le fond,
dans le son se lance. Mon existence :
creuser l'écart, induire la distance
entre le sol et moi-même,
entre la haine et moi-même,
entre les faux et moi-même,
viser plus haut.
Mes rimes parfument l'atmosphère et viennent du bitume.
Je m'exprime, m'estime, à ça ma vie se résume.
Dédicace à la rue,
au son de la rue, pour les gars de la rue
qui voient plus loin que la rue.
Refrain :
Le rap ça va plus loin, c'est mon expression.
Ça grossit dans mes veines, en moi des vibrations.
Ça libère de mon corps le poids des frustrations.
D'ici à Brooklyn, de Paris, Créteil à Pondichéry,
l'amour dépérit et s'imprègne le monde d'abus et mépris,
augmente le volume d'affamés, le nombre de gens sans abris.
J'ai rien à dire à part merci au ciel de kiffer ma vie.
Du monde urbain, issu du dôme, issu de l'ombre, issu du trom', issu du nombre de ceux qui sortent des décombres.
Je viens, l'esprit chargé, partager mon art,
larguer sur le toit du monde, porter ma joie l'étendard,
ramener à la vie ceux qui crèvent parce que les ont se pouvoir pouvoir.
Ravale ta fierté, t'es qu'un homme comme moi, t'es là pour y croire.
J'sors du ghetto, hors du ghetto, rap pour le ghetto, branche le ghetto,
poste blaster anime le ghetto.
Electrique, éclectique, énergique, la musique qui t'explique la rue
vois plus loin que les avenues, plus loin que le monde qui nous entoure.
Ghetto music, c'est ça mon lien avec ma vie. Ma ghetto music.
Refrain
J'suis pas une caille donc je vais pas devenir insensé.
Je brasse pas de poignées de liasses,
de came, à part mon phrasé.
Te froisse mon passé de mec tranquille en bas des paliers,
nul j'ai cané sec, tu crois que je suis là pour trembler.
J'ai rien à perdre et si je te dis que t'es qu'une merde
c'est que tu récoltes ce que tu sèmes, juges pas et vois ce qui m'amène.
J'ai de l'amour et j'ai pas de gène à le dire, c'est ça qui m'entraîne.
Je reste le même, homme qui peine à vivre sainement.
Je vis pleinement,
lutte vainement,
contre le mal je me bats dur, tellement.
Mes textes sont comme de lourds événements.
Un rap de rue nouveau, l'avènement.
Refrain