C'était un cordonnier, sans rien de particulier,
Dans un village dont le nom m'a échappé
Qui faisait des souliers si jolis, si légers
Que nos vies semblaient un peu moins lourdes à porter.
Il y mettait du temps, du talent et du coeur.
Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures.
Et loin des beaux discours, des grandes théories,
à sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui :
Il changeait la vie.
C'était un professeur, un simple professeur,
Qui pensait que savoir était un grand trésor,
Que tous les moins que rien n'avaient pour s'en sortir,
Que l'école et le droit qu'a chacun de s'instruire.
Il y mettait du temps, du talent et du coeur.
Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures.
Et loin des beaux discours, des grandes théories
A sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui :
Il changeait la vie.
C'était un petit bonhomme, rien qu'un tout petit bonhomme,
Malhabile et rêveur - Un peu loupé en somme,
Il se croyait inutile, banni des autres hommes.
Il pleurait sur son saxophone...
Il y mit tant de temps, de larmes et de douleur,
Les rêves de sa vie, les prisons de son coeur.
Et loin des beaux discours, des grandes théories,
Inspiré jour après jour, de son souffle et de ses cris :
Il changeait la vie.
Dans un village dont le nom m'a échappé
Qui faisait des souliers si jolis, si légers
Que nos vies semblaient un peu moins lourdes à porter.
Il y mettait du temps, du talent et du coeur.
Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures.
Et loin des beaux discours, des grandes théories,
à sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui :
Il changeait la vie.
C'était un professeur, un simple professeur,
Qui pensait que savoir était un grand trésor,
Que tous les moins que rien n'avaient pour s'en sortir,
Que l'école et le droit qu'a chacun de s'instruire.
Il y mettait du temps, du talent et du coeur.
Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures.
Et loin des beaux discours, des grandes théories
A sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui :
Il changeait la vie.
C'était un petit bonhomme, rien qu'un tout petit bonhomme,
Malhabile et rêveur - Un peu loupé en somme,
Il se croyait inutile, banni des autres hommes.
Il pleurait sur son saxophone...
Il y mit tant de temps, de larmes et de douleur,
Les rêves de sa vie, les prisons de son coeur.
Et loin des beaux discours, des grandes théories,
Inspiré jour après jour, de son souffle et de ses cris :
Il changeait la vie.