Si la Joconde, au lieu d'sourire,
S'était fendu la tirelire,
Comme tant d'idiotes à la ronde,
Je vous parie bien cinq cents lires,
Qu'Mona Lisa en plein fou-rire,
Ca n'aurait pas remué le Monde...
C'est comme chez toi, mon amour,
Parce que j'ai vu, l'autre jour,
Au détour de ton beau visage,
Ce regard humide de peine,
Ces deux grands yeux en quarantaine,
Parce que j'ai vu ces nuages,
C'est comme toi, mon tout-petit,
Parce qu'en pleurant tu souris
Derrière ton pauvre maquillage,
Parc'que tu grandis à rebours,
Je t'aime davantage chaque jour
Et je t'aime pour ça, mon amour!
Si la Tour de Pise, crénom!
Avait suivi le fil à plomb,
Comme toutes les tours de son âge,
Si elle avait poussé d'aplomb,
Il n'y aurait personne, non,
Pour aller y faire un voyage...
C'est comme chez toi, mon amour,
Parce que j'ai vu, l'autre jour,
Au détour de ton beau visage,
Cette fêlure, cette folie,
Cette peur de vivre et de la vie,
Parce que j'ai vue en cage,
C'est comme toi, mon hirondelle,
Parce qu'on t'a rogné les ailes,
Parc'qu'on a sali ton plumage,,
Et parc'que tu voles à rebours,
Je t'aime davantage chaque jour
Et je t'aime pour ça, mon amour!
Si la belle Vénus de Milo,
N'avait pas ce p't** air manchot
Parmi toutes les autres statues,
Y a belle lurette que l'populo
L'aurait casée incognito,
Au grenier des objets perdus...
C'est comme chez toi, mon amour,
Parce que j'ai vu, l'autre jour,
Au détour de ton beau visage,
Ces deux cernes de lassitude,
Ces quelques rides d'habitude,
Parce que tu pleures sur ton âge,
C'est comme toi, mon cher Soleil,
Parc'que tu as peur d'être vieille,
Parc'que tu as peur du naufrage,
Et parc'que tu meurs à rebours,
Je t'aime davantage chaque jour
Et je t'aime pour ça, mon amour!
S'était fendu la tirelire,
Comme tant d'idiotes à la ronde,
Je vous parie bien cinq cents lires,
Qu'Mona Lisa en plein fou-rire,
Ca n'aurait pas remué le Monde...
C'est comme chez toi, mon amour,
Parce que j'ai vu, l'autre jour,
Au détour de ton beau visage,
Ce regard humide de peine,
Ces deux grands yeux en quarantaine,
Parce que j'ai vu ces nuages,
C'est comme toi, mon tout-petit,
Parce qu'en pleurant tu souris
Derrière ton pauvre maquillage,
Parc'que tu grandis à rebours,
Je t'aime davantage chaque jour
Et je t'aime pour ça, mon amour!
Si la Tour de Pise, crénom!
Avait suivi le fil à plomb,
Comme toutes les tours de son âge,
Si elle avait poussé d'aplomb,
Il n'y aurait personne, non,
Pour aller y faire un voyage...
C'est comme chez toi, mon amour,
Parce que j'ai vu, l'autre jour,
Au détour de ton beau visage,
Cette fêlure, cette folie,
Cette peur de vivre et de la vie,
Parce que j'ai vue en cage,
C'est comme toi, mon hirondelle,
Parce qu'on t'a rogné les ailes,
Parc'qu'on a sali ton plumage,,
Et parc'que tu voles à rebours,
Je t'aime davantage chaque jour
Et je t'aime pour ça, mon amour!
Si la belle Vénus de Milo,
N'avait pas ce p't** air manchot
Parmi toutes les autres statues,
Y a belle lurette que l'populo
L'aurait casée incognito,
Au grenier des objets perdus...
C'est comme chez toi, mon amour,
Parce que j'ai vu, l'autre jour,
Au détour de ton beau visage,
Ces deux cernes de lassitude,
Ces quelques rides d'habitude,
Parce que tu pleures sur ton âge,
C'est comme toi, mon cher Soleil,
Parc'que tu as peur d'être vieille,
Parc'que tu as peur du naufrage,
Et parc'que tu meurs à rebours,
Je t'aime davantage chaque jour
Et je t'aime pour ça, mon amour!