Elle s'habille comme lui
d'un pantalon, d'un blouson.
Quand on les rencontre la nuit,
on dirait deux garçons.
Leur visage paraît masqué.
Comment deviner qu'ils s'aiment?
Ils jouent des jeux dangereux.
C'est là qu'ils trouvent leur joie.
C'est le temps des n'importe quoi,
âge tendre et tête de bois.
Ils ne se sont jamais dit
le plus petit mot d'amour.
Ils se baladent dans la vie
en copains de toujours.
Ils pensent que c'est démodé
de se l'avouer qu'ils s'aiment.
Ils ont des joues de gamins
mais leur cœur est déjà loin.
C'est le temps des n'importe quoi,
âge tendre et tête de bois.
Ils vont tous les jours, tous les jours au cinéma,
quand ils sortent du ciné, ils prennent un Coca Cola.
Et comme des habitués ils écoutent la machine qui fait ...
Elle s'habille comme lui
d'un pantalon, d'un blouson.
Quand on les rencontre la nuit
on dirait deux garçons.
Leur visage paraît figé,
mais moi, je le sais qu'ils s'aiment.
Ils jouent des jeux dangereux.
C'est là qu'ils trouvent leur joie.
C'est le temps des n'importe quoi,
âge tendre et tête de bois.
Ils se jettent dans la nuit
en écrasant les chemins
à grands coups de phares et de bruit :
la nuit leur appartient.
Mais quand ils se retrouvent au jour
la route est toujours la même.
C'est parce qu'ils n'ont presque rien,
qu'ils voudraient tout à la fois.
C'est le temps des n'importe quoi,
âge tendre et tête de bois.
d'un pantalon, d'un blouson.
Quand on les rencontre la nuit,
on dirait deux garçons.
Leur visage paraît masqué.
Comment deviner qu'ils s'aiment?
Ils jouent des jeux dangereux.
C'est là qu'ils trouvent leur joie.
C'est le temps des n'importe quoi,
âge tendre et tête de bois.
Ils ne se sont jamais dit
le plus petit mot d'amour.
Ils se baladent dans la vie
en copains de toujours.
Ils pensent que c'est démodé
de se l'avouer qu'ils s'aiment.
Ils ont des joues de gamins
mais leur cœur est déjà loin.
C'est le temps des n'importe quoi,
âge tendre et tête de bois.
Ils vont tous les jours, tous les jours au cinéma,
quand ils sortent du ciné, ils prennent un Coca Cola.
Et comme des habitués ils écoutent la machine qui fait ...
Elle s'habille comme lui
d'un pantalon, d'un blouson.
Quand on les rencontre la nuit
on dirait deux garçons.
Leur visage paraît figé,
mais moi, je le sais qu'ils s'aiment.
Ils jouent des jeux dangereux.
C'est là qu'ils trouvent leur joie.
C'est le temps des n'importe quoi,
âge tendre et tête de bois.
Ils se jettent dans la nuit
en écrasant les chemins
à grands coups de phares et de bruit :
la nuit leur appartient.
Mais quand ils se retrouvent au jour
la route est toujours la même.
C'est parce qu'ils n'ont presque rien,
qu'ils voudraient tout à la fois.
C'est le temps des n'importe quoi,
âge tendre et tête de bois.