j'habite en face, de L'hôpital,
de nos fenêtres les mêmes étoiles,
quelques fantômes s'y installent, les yeux hagards et le teint pâle,
j'habite en face, de L'hôpital,
mais j'entends jamais les gens qui ont mal,
à chacun ses corbeau, bougez dans le ciel des hélicos,
j'habite en face de L'hôpital,
un gros bloc, de béton glacial,
transpercées deux lisses et longs couloirs,
je sais qu'il y glisse des brancards,
et il doit y avoir une chapelle,
on y prie le dieu du scalpel,
et dans les mains tremblantes des perlerins, une prière pour que tout se passe bien,
j'habite ici, et j'en peut plus, plus, plus...
de ma vue sur C.H.U.,
dans mes cauchemars ça continu,les gyrophares du S.A.M.U.,
pourquoi j'ai pas une maternelle?
ou la piscine municipale?
où les gens nagent dans la joie,
où les gens... parfois... se noient,
et on les retrouvent à L'hôpital,
on se jouera mon ultime bataille,
j'aurais ma chambre impersonnelle et du sommeil artificiel,
à ma fenêtre sans balcon,
une dernière vue sur pavillon,
je m'y pencherai nu comme un vers,
et deviendrai ce papillon,
capable d'atteindre la Lune opale,
quitter en fin cet hôpital ( x3).
de nos fenêtres les mêmes étoiles,
quelques fantômes s'y installent, les yeux hagards et le teint pâle,
j'habite en face, de L'hôpital,
mais j'entends jamais les gens qui ont mal,
à chacun ses corbeau, bougez dans le ciel des hélicos,
j'habite en face de L'hôpital,
un gros bloc, de béton glacial,
transpercées deux lisses et longs couloirs,
je sais qu'il y glisse des brancards,
et il doit y avoir une chapelle,
on y prie le dieu du scalpel,
et dans les mains tremblantes des perlerins, une prière pour que tout se passe bien,
j'habite ici, et j'en peut plus, plus, plus...
de ma vue sur C.H.U.,
dans mes cauchemars ça continu,les gyrophares du S.A.M.U.,
pourquoi j'ai pas une maternelle?
ou la piscine municipale?
où les gens nagent dans la joie,
où les gens... parfois... se noient,
et on les retrouvent à L'hôpital,
on se jouera mon ultime bataille,
j'aurais ma chambre impersonnelle et du sommeil artificiel,
à ma fenêtre sans balcon,
une dernière vue sur pavillon,
je m'y pencherai nu comme un vers,
et deviendrai ce papillon,
capable d'atteindre la Lune opale,
quitter en fin cet hôpital ( x3).