Comment ressentir les effets sans toucher à ces drogues ?
Rassuré, j'me dis qu'on s'en sortira toujours
Il m'arrive que les réponses me questionnent
Quand j'vous vois, la mâchoire cassée, à cracher sur l'amour
Dîtes-moi il me reste quoi, à moi l'immolé ?
Sacrifié par le verbe sur des papiers chiffonnés
Vous ne savez pas, il me reste l'envie, l'envie d'm'envoler
Du haut du ciel, je cherche mes mots, je cherche des ailes
Souvent j'en fais trop, et c'est faux que j'vous aime
Du haut du ciel, il pleut des larmes dans des prisons d'regrets
Alors faites ce qu'il se doit, vous qui méritez d'crever
Prenez-moi par la main, emmenez-moi sur une île inconnue
Faîtes-moi chialer et gueuler, vomir et peur et pire encore
Faîtes de moi un sorcier aux mains nues
Et sur un plateau d'argent, apportez-moi l'bonheur
Montez sur mon dos, on part pour Naples
Sur le voyage, on écoute, et quand on parle
On parle courage, chacun parle en son nom
Et fait en sorte que personne ne soit étranger
Si vous croisez mon ex moi, vous pouvez l'étrangler
Lui jeter des pierres, le piétiner, mais surtout pas l'réveiller
J'veux plus l'voir, j'veux pas croire qu'il ait pu exister
Fermez vos yeux et écoutez vos corps, encore, encore
Laissez parler vos corps, encore, encore
Touchez la terre, de vos ongles noirs et mal coupés
Lavez-les dans la mer, le désespoir tombé comme un couperet
Ensuite, parlez-moi du sommeil, racontez-moi vos rêves
Comment on en crève, comment on en vit, j'vous dirai
Les miens, passager clandestin du dernier train d'nuit
J'vous raconterai des anecdotes sur mes parents
Des histoires dures à vivre, mais bien dites, elles sont hilarantes
J'vous promets, pourtant c'est dur de promettre
On a fait beaucoup trop d'plans sur la comète
On a fait d'nos amours des squelettes, des fantômes
On a gardé les numéros, on a esquivé les obsèques
Et qui du grand amour portait fièrement tous les symptomes
Elle qui m'aimait à mort et qu'j'ai envoyé s'faire mettre
J'ai pas claqué des doigts
Rien ni personne n'est facile à oublier
Ce s'rait mal me connaître que d'penser l'inverse
Enfin bref, dans chaque histoire y'a des détails
Mais enfin bref,
A chacune des galères tu peux en oublier,
Le chêne comme le roseau attendent le vent,
Et la prochaine averse
Enfin bref
Du vin, du rhum, du vin du whisky, du vin d'la vodka,
Allez y tuez vous,
Allez y j'rigole pas
Jveux plus d'vous quand vous faites ça
Jveux plus d'nous, vous même vous n'y croyez pas
Chantez-moi la mauvaise étoile
Les blessures du soleil
Chantez, souffle coupé l'enfant qui dort sur un carton
Chantez l'homme qui décrocha la lune
Chantez l'oseille, Rothschild, Bill Gates ou l'absence d'horizon
Surtout dansez, dansez vos cheveux
dansez vos épaules à faire trembler le sol, les barreaux
La porte de la cage
Sans jamais être esclave des drogues ou des alcools
Que le chant, que la danse soient vaccins de vos rages,
Chantez chantez chantez chantez
Allez y, dansez dansez dansez dansez dansez
La soirée est tellement dense
La chance, la chance, la chance
C'est ça l'temps qui passe
C'est les mortalités des souv'nirs
Donc prenez l'temps, de rattraper ceux qui veulent fuir
N'oubliez pas combien certains r'gards nous ont tué sur le moment
Appréciez les minutes à réfléchir sur des bancs
Moi à chacun d'mes réveils j'donne tout
Vraiment tout, et l'reste
Mon t-shirt, ma veste, mes sons, mes rimes
J'm'en donne la peine
Après la dernière image fondue au noir sur les ténèbres
Vous m'entendrez
Parler d'mon Paris, ou pleurer les Seychelles, rêver d'la Normandie
Ou imaginer la Hongrie
Imaginer la Hongrie
Ce jour là demandez moi qui j'étais
Et qu'ai-je fait de ma vie
Ma bouche cousue à jamais aura la politesse de vous répondre qu'il faut d'abord marcher sur l'océan des incompris
Vaincre les vagues à l'âme sans en faire tout un monde
Ici c'est Paris
Ici c'est chez moi
Là c'est mon linge qui sèche
Ici ma table-basse quelques verres vides et les mégots d'Héra
Sur le clic-clac mes fringues sales
C'est mon bordel que sais-je ?
De l'ordre comme il faut
Je reste le miroir de ce somptueux bordel
J'suis face à mon mur
Mes victoires accrochées, mes trophées d'hier
Des pochettes de vinyles, celles de ma mère, mon père, et bien d'autres artistes
Des photos d'concert, toutes vos mains en l'air
Sanka Diabi Rooster des potos droits et fières Jules N'kruma Anissa et bien d'autres complices
Et bien d'autres complices
Rassuré, j'me dis qu'on s'en sortira toujours
Il m'arrive que les réponses me questionnent
Quand j'vous vois, la mâchoire cassée, à cracher sur l'amour
Dîtes-moi il me reste quoi, à moi l'immolé ?
Sacrifié par le verbe sur des papiers chiffonnés
Vous ne savez pas, il me reste l'envie, l'envie d'm'envoler
Du haut du ciel, je cherche mes mots, je cherche des ailes
Souvent j'en fais trop, et c'est faux que j'vous aime
Du haut du ciel, il pleut des larmes dans des prisons d'regrets
Alors faites ce qu'il se doit, vous qui méritez d'crever
Prenez-moi par la main, emmenez-moi sur une île inconnue
Faîtes-moi chialer et gueuler, vomir et peur et pire encore
Faîtes de moi un sorcier aux mains nues
Et sur un plateau d'argent, apportez-moi l'bonheur
Montez sur mon dos, on part pour Naples
Sur le voyage, on écoute, et quand on parle
On parle courage, chacun parle en son nom
Et fait en sorte que personne ne soit étranger
Si vous croisez mon ex moi, vous pouvez l'étrangler
Lui jeter des pierres, le piétiner, mais surtout pas l'réveiller
J'veux plus l'voir, j'veux pas croire qu'il ait pu exister
Fermez vos yeux et écoutez vos corps, encore, encore
Laissez parler vos corps, encore, encore
Touchez la terre, de vos ongles noirs et mal coupés
Lavez-les dans la mer, le désespoir tombé comme un couperet
Ensuite, parlez-moi du sommeil, racontez-moi vos rêves
Comment on en crève, comment on en vit, j'vous dirai
Les miens, passager clandestin du dernier train d'nuit
J'vous raconterai des anecdotes sur mes parents
Des histoires dures à vivre, mais bien dites, elles sont hilarantes
J'vous promets, pourtant c'est dur de promettre
On a fait beaucoup trop d'plans sur la comète
On a fait d'nos amours des squelettes, des fantômes
On a gardé les numéros, on a esquivé les obsèques
Et qui du grand amour portait fièrement tous les symptomes
Elle qui m'aimait à mort et qu'j'ai envoyé s'faire mettre
J'ai pas claqué des doigts
Rien ni personne n'est facile à oublier
Ce s'rait mal me connaître que d'penser l'inverse
Enfin bref, dans chaque histoire y'a des détails
Mais enfin bref,
A chacune des galères tu peux en oublier,
Le chêne comme le roseau attendent le vent,
Et la prochaine averse
Enfin bref
Du vin, du rhum, du vin du whisky, du vin d'la vodka,
Allez y tuez vous,
Allez y j'rigole pas
Jveux plus d'vous quand vous faites ça
Jveux plus d'nous, vous même vous n'y croyez pas
Chantez-moi la mauvaise étoile
Les blessures du soleil
Chantez, souffle coupé l'enfant qui dort sur un carton
Chantez l'homme qui décrocha la lune
Chantez l'oseille, Rothschild, Bill Gates ou l'absence d'horizon
Surtout dansez, dansez vos cheveux
dansez vos épaules à faire trembler le sol, les barreaux
La porte de la cage
Sans jamais être esclave des drogues ou des alcools
Que le chant, que la danse soient vaccins de vos rages,
Chantez chantez chantez chantez
Allez y, dansez dansez dansez dansez dansez
La soirée est tellement dense
La chance, la chance, la chance
C'est ça l'temps qui passe
C'est les mortalités des souv'nirs
Donc prenez l'temps, de rattraper ceux qui veulent fuir
N'oubliez pas combien certains r'gards nous ont tué sur le moment
Appréciez les minutes à réfléchir sur des bancs
Moi à chacun d'mes réveils j'donne tout
Vraiment tout, et l'reste
Mon t-shirt, ma veste, mes sons, mes rimes
J'm'en donne la peine
Après la dernière image fondue au noir sur les ténèbres
Vous m'entendrez
Parler d'mon Paris, ou pleurer les Seychelles, rêver d'la Normandie
Ou imaginer la Hongrie
Imaginer la Hongrie
Ce jour là demandez moi qui j'étais
Et qu'ai-je fait de ma vie
Ma bouche cousue à jamais aura la politesse de vous répondre qu'il faut d'abord marcher sur l'océan des incompris
Vaincre les vagues à l'âme sans en faire tout un monde
Ici c'est Paris
Ici c'est chez moi
Là c'est mon linge qui sèche
Ici ma table-basse quelques verres vides et les mégots d'Héra
Sur le clic-clac mes fringues sales
C'est mon bordel que sais-je ?
De l'ordre comme il faut
Je reste le miroir de ce somptueux bordel
J'suis face à mon mur
Mes victoires accrochées, mes trophées d'hier
Des pochettes de vinyles, celles de ma mère, mon père, et bien d'autres artistes
Des photos d'concert, toutes vos mains en l'air
Sanka Diabi Rooster des potos droits et fières Jules N'kruma Anissa et bien d'autres complices
Et bien d'autres complices