Je regardais ton cou et ses rivières brisées
Elles creusent comme un couteau nos chairs martyrisées
Je sais que rien n'arrête ses conquêtes meurtrières
S'écrasent sur les rochers les vagues de nos poèmes
J'ai tenu dans ma main des océans glacés
J'ai vu mourir des loups et des oiseaux blessés
J'ai vu des corps brûler et des empires tomber
La mer se déchaîner et puis tout emporter
Nos vies sont si fragiles qu'elles brûlent comme l'alcool
A peine un pied par terre que la mort colle nous bottes
Je n'ai rien à pleurer ni même à regretter
J'attends le cou brisé devant des jouets cassés
Nous étions déjà si seuls, nous nous sentions désarmés
Je me souviens de tes pleurs et rien pour te consoler
Nous avions longtemps parlé, nous nous sentîmes oubliés
Sous nos pieds fanaient les fleurs, et tout s'est terminé
Elles creusent comme un couteau nos chairs martyrisées
Je sais que rien n'arrête ses conquêtes meurtrières
S'écrasent sur les rochers les vagues de nos poèmes
J'ai tenu dans ma main des océans glacés
J'ai vu mourir des loups et des oiseaux blessés
J'ai vu des corps brûler et des empires tomber
La mer se déchaîner et puis tout emporter
Nos vies sont si fragiles qu'elles brûlent comme l'alcool
A peine un pied par terre que la mort colle nous bottes
Je n'ai rien à pleurer ni même à regretter
J'attends le cou brisé devant des jouets cassés
Nous étions déjà si seuls, nous nous sentions désarmés
Je me souviens de tes pleurs et rien pour te consoler
Nous avions longtemps parlé, nous nous sentîmes oubliés
Sous nos pieds fanaient les fleurs, et tout s'est terminé