Refrain
Je fuis ceux qui attendent l'avenir en file,
Flippe quand ils semblent avoir mis dans le mille.
Comme le soir s'étire en ville
Même le silence crie, je rêve d'avoir l'esprit tranquille.
Les fous sont pas au bout des mêmes doigts : je vois les puissants comme des faibles. On fait pas du tout les mêmes choix quand les chances sont très maigres. Je comprends plus mes pairs ; les petits refusent les règles. Au-dessus de leur tête, y'a rien sauf ce qu'on n'a pas su être. Comment tuer le père qu'on n'a jamais vu ? Malgré l'amour d'une mère, tous les mots justes ne montent pas jusqu'aux lèvres... Je tiens sur les nerfs. Excuse mes cernes - vingt-huit piges, j'en n'ai plus l'air, retenu au-dessus du vide par l'annulaire... 2004 sur terre, est-ce ainsi que les hommes vivent, tous prêts à se brûler les ailes pour toucher la lumière ? Paysages funestes en marge du reste, images lunaires : mon monde au J.T., c'est juste brèves et débats vulgaires. Chaque jour à ma fenêtre éclate une guerre ; les larmes du peuple parfument l'air, marquent ma prunelle au cutter - fresque oculaire. Je vis là où le monde défèque ; suis de ces jeunes qui aiment pas perdre quand les leurs se traînent par terre.
Refrain
Tout ce que je sais du globe tient au dos d'une carte postale. Dans mon sac à l'épaule, mon carnet de notes, mes Clarck's hautes - sales. Mes années mortes, en vrac, comme ça. Je veux que mes pas résonnent là où la crasse des hommes ne s'accroche pas. Ma liberté ? Un château de sable :j'y ai entreposé tant de biens ; je me bats pour ne pas le voir s'envoler, emporté en vain. Les armes de ma révolte ? Je les garde là, enveloppées de grands soins, car on détruit les sacs abandonnés dans le train... Je vois les nouvelles, comme tout le reste, remplir les poubelles. Rien sur ma famille : en toutes lettres, le monde se f*** d'elle... Je pleure les larmes de notre avenir, l'œil sur nos pratiques. Seuls, peu de gosses savent lire - pas grave, tant que nos Popstars brillent... Mes proches trafiquent pour vivre, se cachent dans vos parkings, et peu importe la suite : ça passe, tant que vos formes s'affinent... La laïcité colle au pays ? Je le dis monothéiste : c'est au Dieu confort, pro-cainri, qu'ici les hommes obéissent... Derrière leurs pare-brises, je vois ce qu'ils imaginent quand ils me croisent dans le noir. Mon jean baggy alimente leurs cauchemars : j'incarne le pire à vivre. Ils rivalisent de rage dans le regard, disent lire la Bible mais lèvent vite la vitre quand je passe dans leurs phares... De toutes mes forces j'ai épousé mes causes sans courber l'épaule. Quand je trouvais les ordres, les autres savouraient l'époque. Comme tous ces gosses, j'aurais voulu goûter ces choses, m'en bourrer les poches. Et ignorer ce qui m'a coupé de mes proches.
Refrain
Je fuis ceux qui attendent l'avenir en file,
Flippe quand ils semblent avoir mis dans le mille.
Comme le soir s'étire en ville
Même le silence crie, je rêve d'avoir l'esprit tranquille.
Les fous sont pas au bout des mêmes doigts : je vois les puissants comme des faibles. On fait pas du tout les mêmes choix quand les chances sont très maigres. Je comprends plus mes pairs ; les petits refusent les règles. Au-dessus de leur tête, y'a rien sauf ce qu'on n'a pas su être. Comment tuer le père qu'on n'a jamais vu ? Malgré l'amour d'une mère, tous les mots justes ne montent pas jusqu'aux lèvres... Je tiens sur les nerfs. Excuse mes cernes - vingt-huit piges, j'en n'ai plus l'air, retenu au-dessus du vide par l'annulaire... 2004 sur terre, est-ce ainsi que les hommes vivent, tous prêts à se brûler les ailes pour toucher la lumière ? Paysages funestes en marge du reste, images lunaires : mon monde au J.T., c'est juste brèves et débats vulgaires. Chaque jour à ma fenêtre éclate une guerre ; les larmes du peuple parfument l'air, marquent ma prunelle au cutter - fresque oculaire. Je vis là où le monde défèque ; suis de ces jeunes qui aiment pas perdre quand les leurs se traînent par terre.
Refrain
Tout ce que je sais du globe tient au dos d'une carte postale. Dans mon sac à l'épaule, mon carnet de notes, mes Clarck's hautes - sales. Mes années mortes, en vrac, comme ça. Je veux que mes pas résonnent là où la crasse des hommes ne s'accroche pas. Ma liberté ? Un château de sable :j'y ai entreposé tant de biens ; je me bats pour ne pas le voir s'envoler, emporté en vain. Les armes de ma révolte ? Je les garde là, enveloppées de grands soins, car on détruit les sacs abandonnés dans le train... Je vois les nouvelles, comme tout le reste, remplir les poubelles. Rien sur ma famille : en toutes lettres, le monde se f*** d'elle... Je pleure les larmes de notre avenir, l'œil sur nos pratiques. Seuls, peu de gosses savent lire - pas grave, tant que nos Popstars brillent... Mes proches trafiquent pour vivre, se cachent dans vos parkings, et peu importe la suite : ça passe, tant que vos formes s'affinent... La laïcité colle au pays ? Je le dis monothéiste : c'est au Dieu confort, pro-cainri, qu'ici les hommes obéissent... Derrière leurs pare-brises, je vois ce qu'ils imaginent quand ils me croisent dans le noir. Mon jean baggy alimente leurs cauchemars : j'incarne le pire à vivre. Ils rivalisent de rage dans le regard, disent lire la Bible mais lèvent vite la vitre quand je passe dans leurs phares... De toutes mes forces j'ai épousé mes causes sans courber l'épaule. Quand je trouvais les ordres, les autres savouraient l'époque. Comme tous ces gosses, j'aurais voulu goûter ces choses, m'en bourrer les poches. Et ignorer ce qui m'a coupé de mes proches.
Refrain