A vu d'œil, sous le soleil, rien ne distingue aujourd'hui d'hier. Ma vie ? Déficits divers. Difficile de s'y faire. Discipline militaire. Je mène mille guerres pour remplir le frigidaire, saigne de plaies multiples. Je traîne là où les mecs s'énervent et rêvent juste de vivre, ne respectent que les êtres célèbres en Lexus grises. On respire un air si maigre qu'on l'expulse vite. A bout de souffle dès 7, 8 piges, j'ai perdu le rythme. La misère reste fidèle mais j'ai durci. Je m'acharne à faire ma place à table. Faut que je crache pour l'appart. Un karma couvert de sparadrap, je combats face à face. Chaque jour me passe à tabac mais là, je souris quand je ramasse une patate. Métro Lamarck, je gravis les marches quatre à quatre. D'habitude froid comme la glace, je suis plus qu'une émotion. A l'heure où le plus petit frisson du pauvre est puni de prison, le temps d'un instant j'oublie ce que mes maux sont parce que...
Je me sens bien. Ma tête posé sur ses reins, mon cœur lové dans ses mains
Je me sens bien. Mon avenir sur ses lèvres, dans son rire y'a mes rêves
Je la regarde et ma vie s'anime. Elle, princesse citadine aux caresses cristalines. Début de siècle en Chiraquie, je vois le papillon revenir Chrysalide, mais dans sa main mes pluies acides changent en brises ainsi : (snap). On tapisse ville par ville les rues d'affiches fascistes quand un tas de flics vide sa bile sur le c** de graffitis artistes. Avenir et RMI ça rime, triste à dire. Mais quand 25 piges arrivent, ça devient pire à vivre. Solution légale au ras-le-bol, le Flash-Ball. En clair, si ton estomac grogne : bouffe de la vache folle. Mais tout ça s'évapore comme ça s'élabore, qu'elle rie et ma vie, c'est l'accord. Dans la nuit, le navire vit le sémaphore. On s'invite dans les secrets d'alcôve, l'un s'en remet à l'autre sans qu'y ait de paroles. Serre-moi fort. Flippé comme si chaque seconde arrivait mon test HIV. Là, je redécouvre la naïveté, j'avais pas idée.
Je me sens bien. Ma tête posé sur ses reins, mon cœur lové dans ses mains
Je me sens bien. Mon avenir sur ses lèvres, dans son rire y'a mes rêves
L'existence, sa phobie existe. La folie l'exige. Ma force d'inertie m'a promis l'exil. J'ai vécu loin de moi, là où ne s'exprime ni douleur, ni estime. Pas de place pour la joie, il y est proscrit d'être triste. Je me suis amputé de mes facultés de vivre. Contraint de réussir, on se mutile. Loin de ce que j'ai pu devenir, je renais du vide. Speed comme Keanu Reeves, ce que je suis ni teint plus des cellules grises mais des forces telluriques. Elle m'offre d'être plus riche, de me moquer du risque. Je reste un homme démuni, mais maître de mon destin qui m'est propre et unique. Un mort ressuscite. Désormais l'amour fait résonner mes nuits. La bonheur a son prix et j'en connais les suites. J'ai trop aimé le fuir, dealant moi-même avec moi-même, aujourd'hui, je vais me laisser séduire. Tous ces gens qui ne peuvent respirer sans penser à l'autre, j'en rirai plus, je donne ma parole. Je répandrai la note.
Je me sens bien. Ma tête posé sur ses reins, mon cœur lové dans ses mains
Je me sens bien. Mon avenir sur ses lèvres, dans son rire y'a mes rêves
Je me sens bien. Ma tête posé sur ses reins, mon cœur lové dans ses mains
Je me sens bien. Mon avenir sur ses lèvres, dans son rire y'a mes rêves
Je la regarde et ma vie s'anime. Elle, princesse citadine aux caresses cristalines. Début de siècle en Chiraquie, je vois le papillon revenir Chrysalide, mais dans sa main mes pluies acides changent en brises ainsi : (snap). On tapisse ville par ville les rues d'affiches fascistes quand un tas de flics vide sa bile sur le c** de graffitis artistes. Avenir et RMI ça rime, triste à dire. Mais quand 25 piges arrivent, ça devient pire à vivre. Solution légale au ras-le-bol, le Flash-Ball. En clair, si ton estomac grogne : bouffe de la vache folle. Mais tout ça s'évapore comme ça s'élabore, qu'elle rie et ma vie, c'est l'accord. Dans la nuit, le navire vit le sémaphore. On s'invite dans les secrets d'alcôve, l'un s'en remet à l'autre sans qu'y ait de paroles. Serre-moi fort. Flippé comme si chaque seconde arrivait mon test HIV. Là, je redécouvre la naïveté, j'avais pas idée.
Je me sens bien. Ma tête posé sur ses reins, mon cœur lové dans ses mains
Je me sens bien. Mon avenir sur ses lèvres, dans son rire y'a mes rêves
L'existence, sa phobie existe. La folie l'exige. Ma force d'inertie m'a promis l'exil. J'ai vécu loin de moi, là où ne s'exprime ni douleur, ni estime. Pas de place pour la joie, il y est proscrit d'être triste. Je me suis amputé de mes facultés de vivre. Contraint de réussir, on se mutile. Loin de ce que j'ai pu devenir, je renais du vide. Speed comme Keanu Reeves, ce que je suis ni teint plus des cellules grises mais des forces telluriques. Elle m'offre d'être plus riche, de me moquer du risque. Je reste un homme démuni, mais maître de mon destin qui m'est propre et unique. Un mort ressuscite. Désormais l'amour fait résonner mes nuits. La bonheur a son prix et j'en connais les suites. J'ai trop aimé le fuir, dealant moi-même avec moi-même, aujourd'hui, je vais me laisser séduire. Tous ces gens qui ne peuvent respirer sans penser à l'autre, j'en rirai plus, je donne ma parole. Je répandrai la note.
Je me sens bien. Ma tête posé sur ses reins, mon cœur lové dans ses mains
Je me sens bien. Mon avenir sur ses lèvres, dans son rire y'a mes rêves