Mon cœur repu île tout est un vieux corbillard
Que traînent au néant des chevaux clé brouillard
Prométhée et vautour, châtiment et blasphème
Mon cœur est un cancer qui se ronge lui même
Mon cœur est un bourdon qui tinte chaque jour
Le glas d'un dernier rêve en allé sans retour
Mon cœur est un gourmet blasé par l'espérance
Qui trouve tout hélas ! Plus fade qu'un lait rance
Litanies de mon triste cœur
Litanies, litanies...
Mon cœur est un noyé vide d'âme et d'espoir
Qu'étreint la pieuvre Spleen en ses mille suçoirs
Mon cœur est une horloge oubliée a demeure
Qui bien que je sois mort s'obstine à sonner l'heure
Mon cœur est un ivrogne altéré bien que saoul
De ce vin noir qu'on nomme universel dégoût
Mon cœur est un terreau tiède gras et fétide
où poussent des fleurs d'or malsaines et splendides
Litanies de mon triste cœur, litanies, litanies...
Mon cœur est un cercueil où j'ai couché mes morts
Taisez-vous, airs jadis chantés, lointains accords
C'est un feu d'artifice enfin qu'avant la fête
Ont a jamais trempé l'averse et la tempête
Litanies de mon triste cœur
Litanies, litanies... Litanies, litanies...
Que traînent au néant des chevaux clé brouillard
Prométhée et vautour, châtiment et blasphème
Mon cœur est un cancer qui se ronge lui même
Mon cœur est un bourdon qui tinte chaque jour
Le glas d'un dernier rêve en allé sans retour
Mon cœur est un gourmet blasé par l'espérance
Qui trouve tout hélas ! Plus fade qu'un lait rance
Litanies de mon triste cœur
Litanies, litanies...
Mon cœur est un noyé vide d'âme et d'espoir
Qu'étreint la pieuvre Spleen en ses mille suçoirs
Mon cœur est une horloge oubliée a demeure
Qui bien que je sois mort s'obstine à sonner l'heure
Mon cœur est un ivrogne altéré bien que saoul
De ce vin noir qu'on nomme universel dégoût
Mon cœur est un terreau tiède gras et fétide
où poussent des fleurs d'or malsaines et splendides
Litanies de mon triste cœur, litanies, litanies...
Mon cœur est un cercueil où j'ai couché mes morts
Taisez-vous, airs jadis chantés, lointains accords
C'est un feu d'artifice enfin qu'avant la fête
Ont a jamais trempé l'averse et la tempête
Litanies de mon triste cœur
Litanies, litanies... Litanies, litanies...