Kohndo :
Dans les entrailles de ma ville se distille
le crime, montre son profil, teigneux quand l'heure file.
Rares sont les hommes qui échappent à la règle.
Quand la nuit tombe j'ai l'instinct d'un aigle parmi les ombres.
En épitaphe sur ma tombe et en graff inscrit que la vie nous baffe,
Babylone et ses affres, l'Occident chaque jour a**oife
Tous mes frères qui s'en tapent, tous mes frères qui perdent leur cap
ne voient que la haine et son parfum.
Nul naît a**assin, choisit son destin,
dresse son festin, le monde s'offre mais reste distant.
Je vis dans le flou, j'ai des rêves, pas de sous.
Que des brèves perspectives et pourtant je tiens le coup.
Y'a qu'à observer, qu'est-ce qui rends énervé ?
Qu'est-ce qui fait que ce monde oppresse,
qu'est-ce qui pousse à merder ?
Si c'est les maux que j'emmagasine, j'crois bien que j'ai gerbé.
J'ai la rage mais pas de haine en moi pour pouvoir hurler
quand je suis au bord du gouffre,
comme la plupart de ceux qui souffrent,
silencieux et sans un souffle
quand la peur les étouffe.
Babylone sans âme se dresse, comme dangereuse,
et personne ne prends les armes, forme une attaque face à ça.
S'amorce la chute.
Specko :
La chute bien amorcée, Babylone sombre, plongée
dans le chaos comme Babel, s'effondre.
Epoque de cataclysmes décrite par les écrits,
t'entends les cris ?
Même les démons prient.
Les bouches bavent leur salive devant trop d'artifices,
comme drogués, accros, prêts à tous les sacrifices.
Les gars se consolent dans les bras de marie-jeanne,
b**** profane, l'évasion sous cellophane.
L'habit fait le moine dans le sanctuaire du profit,
l'âme perfide se prosterne aux pieds du gourou.
Le flouze, le faux messie, l'imposture sans prophétie,
manifeste, influe, offense morales et vertues.
Dans les halls crades, des cailles prônent l'anarchie ;
dans les hautes sphères y prospère le gâchis.
Egoïsme, arrogance, s**e, criminalité, des banalités, l'humanité meurt dans sa vanité.
Comme le dit Jeru, l'envie crée des meurtriers,
des Caïn
extirpés
du ghetto français.
La famine des masses engraisse l'élite repue.
Mate les rues crasseuses, les toits lépreux.
Check ma vision de Babylone l'infâme,
où sévit le drame,
où se prostituent hommes et femmes.
La chute.
Dans les entrailles de ma ville se distille
le crime, montre son profil, teigneux quand l'heure file.
Rares sont les hommes qui échappent à la règle.
Quand la nuit tombe j'ai l'instinct d'un aigle parmi les ombres.
En épitaphe sur ma tombe et en graff inscrit que la vie nous baffe,
Babylone et ses affres, l'Occident chaque jour a**oife
Tous mes frères qui s'en tapent, tous mes frères qui perdent leur cap
ne voient que la haine et son parfum.
Nul naît a**assin, choisit son destin,
dresse son festin, le monde s'offre mais reste distant.
Je vis dans le flou, j'ai des rêves, pas de sous.
Que des brèves perspectives et pourtant je tiens le coup.
Y'a qu'à observer, qu'est-ce qui rends énervé ?
Qu'est-ce qui fait que ce monde oppresse,
qu'est-ce qui pousse à merder ?
Si c'est les maux que j'emmagasine, j'crois bien que j'ai gerbé.
J'ai la rage mais pas de haine en moi pour pouvoir hurler
quand je suis au bord du gouffre,
comme la plupart de ceux qui souffrent,
silencieux et sans un souffle
quand la peur les étouffe.
Babylone sans âme se dresse, comme dangereuse,
et personne ne prends les armes, forme une attaque face à ça.
S'amorce la chute.
Specko :
La chute bien amorcée, Babylone sombre, plongée
dans le chaos comme Babel, s'effondre.
Epoque de cataclysmes décrite par les écrits,
t'entends les cris ?
Même les démons prient.
Les bouches bavent leur salive devant trop d'artifices,
comme drogués, accros, prêts à tous les sacrifices.
Les gars se consolent dans les bras de marie-jeanne,
b**** profane, l'évasion sous cellophane.
L'habit fait le moine dans le sanctuaire du profit,
l'âme perfide se prosterne aux pieds du gourou.
Le flouze, le faux messie, l'imposture sans prophétie,
manifeste, influe, offense morales et vertues.
Dans les halls crades, des cailles prônent l'anarchie ;
dans les hautes sphères y prospère le gâchis.
Egoïsme, arrogance, s**e, criminalité, des banalités, l'humanité meurt dans sa vanité.
Comme le dit Jeru, l'envie crée des meurtriers,
des Caïn
extirpés
du ghetto français.
La famine des masses engraisse l'élite repue.
Mate les rues crasseuses, les toits lépreux.
Check ma vision de Babylone l'infâme,
où sévit le drame,
où se prostituent hommes et femmes.
La chute.