Les portes qui se referment sur un foyer quelconque.
Le voisinage sait mais c'est pas son problème.
Tu sais bien : par chez nous, y'a pas de délinquance.
On n'est pas chez les fous, c'est juste un coin tranquille.
Mais il y a des cris qui parfois dérangent.
Il y a des silences qui font si mal que l'on en meurt.
Les langues se délient lorsque le mal est fait.
On ne veut pas y croire et pourtant, c'est chez nous.
On réclame la mort et l'on se nomme juge.
On oublie de parler de sa complicité.
Mais il y a des violences qui nous rassurent.
Levez la main droit, seriez-vous sûrs de pouvoir clamer votre innocence : jurez ! ! !
Et puis, le quotidien revient nous a**ourdir.
On regarde les autres et l'on se croit meilleur.
C'est comme un purgatoire où l'on serait absous de nos inhibitions et nos certitudes.
Mais il y a des jours où l'on regrette : quand il n'y a personne pour nous entendre.
Le voisinage sait mais c'est pas son problème.
Tu sais bien : par chez nous, y'a pas de délinquance.
On n'est pas chez les fous, c'est juste un coin tranquille.
Mais il y a des cris qui parfois dérangent.
Il y a des silences qui font si mal que l'on en meurt.
Les langues se délient lorsque le mal est fait.
On ne veut pas y croire et pourtant, c'est chez nous.
On réclame la mort et l'on se nomme juge.
On oublie de parler de sa complicité.
Mais il y a des violences qui nous rassurent.
Levez la main droit, seriez-vous sûrs de pouvoir clamer votre innocence : jurez ! ! !
Et puis, le quotidien revient nous a**ourdir.
On regarde les autres et l'on se croit meilleur.
C'est comme un purgatoire où l'on serait absous de nos inhibitions et nos certitudes.
Mais il y a des jours où l'on regrette : quand il n'y a personne pour nous entendre.