Tu avais le cheveu platine,
Tu n'avais pas très bonne mine,
Avec tes yeux de mendigot,
Et tu avais la voix fumeuse,
Tu avais la voix ténébreuse
Et des accents de virago,
Pas de celles que tout distingue,
Tu balançait ton rire dingue
De derrière les f*****,
Tu nous envoyais sans réclame
Une amitié de haut de gamme
Et qui sortait pas du frigo.
[ Refrain : ]
Luce, il fallait bien un tango
Pour éponger tous les sanglots
Qui te sont restés dans la gorge,
Tu pleurais ton alter ego
Avec cet air degueulando
Que les peines d'amour nous forgent.
*
Depuis la fenêtre d'en face
Tu débarquas un jour de grâce
Et me déclaras tout de go :
" Je vais crever de solitude
Et loin d'en prendre l'habitude
Il me vient comme un vertigo !
L'amour de ma vie trop volage
A carrément tourné la page
Et sur mon coeur mis l'embargo,
J'ai beau le noyer dans mon verre,
je me gratte et je l'exaspère
Et c'est comme un impetigo .
[ Refrain ]
Quelque temps tu donnas le change,
Et les connards que tout dérange,
Les beaux fabricants de ragots,
En te voyant exubérante
Dirent bien que si l'oiseau chante,
Il est heureux, mais distingo !
Tu brûlais toujours pour le même,
Et s'il est vrai que quand il aime
Il se dresse sur ses ergots,
Dès qu'il n'aime plus, en revanche,
L'homme qu'on tire par la manche
Se conduit comme un saliguaud.
[ Refrain ]
Enfin le dernier paragraphe
Pour cloturer cet épitaphe
J'aimerais le chanter largo,
Et qu'il résonne à tes oreilles
Comme un carillon de bouteillles
Si Dieu n'est pas un Ostrogoth.
Quand tu as compris sans conteste
Que la vie , ou ce qu'il en reste,
Ce n'est pas un jeu de légo,
On t'a retrouvée dans ta turne
Où tu avais préparé l'urne
Qui te servirait de cargo.
Luce, tu aimais les tangos,
Je t'en écrirais à gogo
Si je pensais que ça soulage,
Cette noyade sans radeau
Et ce funèbre glissando
Dont tu fis ton dernier voyage.
[ Refrain ]
Luce, il fallait bien un tango !
Tu n'avais pas très bonne mine,
Avec tes yeux de mendigot,
Et tu avais la voix fumeuse,
Tu avais la voix ténébreuse
Et des accents de virago,
Pas de celles que tout distingue,
Tu balançait ton rire dingue
De derrière les f*****,
Tu nous envoyais sans réclame
Une amitié de haut de gamme
Et qui sortait pas du frigo.
[ Refrain : ]
Luce, il fallait bien un tango
Pour éponger tous les sanglots
Qui te sont restés dans la gorge,
Tu pleurais ton alter ego
Avec cet air degueulando
Que les peines d'amour nous forgent.
*
Depuis la fenêtre d'en face
Tu débarquas un jour de grâce
Et me déclaras tout de go :
" Je vais crever de solitude
Et loin d'en prendre l'habitude
Il me vient comme un vertigo !
L'amour de ma vie trop volage
A carrément tourné la page
Et sur mon coeur mis l'embargo,
J'ai beau le noyer dans mon verre,
je me gratte et je l'exaspère
Et c'est comme un impetigo .
[ Refrain ]
Quelque temps tu donnas le change,
Et les connards que tout dérange,
Les beaux fabricants de ragots,
En te voyant exubérante
Dirent bien que si l'oiseau chante,
Il est heureux, mais distingo !
Tu brûlais toujours pour le même,
Et s'il est vrai que quand il aime
Il se dresse sur ses ergots,
Dès qu'il n'aime plus, en revanche,
L'homme qu'on tire par la manche
Se conduit comme un saliguaud.
[ Refrain ]
Enfin le dernier paragraphe
Pour cloturer cet épitaphe
J'aimerais le chanter largo,
Et qu'il résonne à tes oreilles
Comme un carillon de bouteillles
Si Dieu n'est pas un Ostrogoth.
Quand tu as compris sans conteste
Que la vie , ou ce qu'il en reste,
Ce n'est pas un jeu de légo,
On t'a retrouvée dans ta turne
Où tu avais préparé l'urne
Qui te servirait de cargo.
Luce, tu aimais les tangos,
Je t'en écrirais à gogo
Si je pensais que ça soulage,
Cette noyade sans radeau
Et ce funèbre glissando
Dont tu fis ton dernier voyage.
[ Refrain ]
Luce, il fallait bien un tango !