Encore un de ces matins livides
Où l'angoisse attend patiemment
Que mes yeux se déchirent
Pour se glisser en moi,
Nerveuse et perfide;
S'acharner sur un dessin commencé
Des années déja,
En prolongeant sans cesse les traits
Et les obscurcissant;
Balayant froidement les moindres de mes joies.
Dans mon crâne quelque chose me gêne,
Me comprime la cervelle
Et à mon insu régurgite de la grisaille
Sur ce qui vit, rayonne aux alentours.
Mes premierés visions (enchateresses)
Un plafond qui me nargue, hilare,
Me renvoyant à mon propre enferment.
Des murs dégoulinants et bien trop rapprochés
Au sein desquels je me débat.
Aprés une courte réflexion
Qu'une seule chose en tête:
Se perdre dans le noir, le noyr abissal,
Là où simplement rien n'existe,
Juste le vide et le refuge du silence.
..........
Again one of these livid mornings
Where anguish patiently awaits
for my eyes to tear up
in order to slide into me,
Nervous and deceitful;
To persist on an incomplete drawing
Of past years
While continually extending the lines
And obscuring them;
Coldly sweeping the least of my joys.
In my skull something bothers me,
compresses my brain
And without my knowledge regurgitates dreariness
On what lives, radiates the surroundings.
My first visions (enchanting):
A ceiling that taunts me, grinning,
Dismissing me to my clean confines.
Dripping walls and well-compared
to the heart of those whom I debate.
After a short reflexion
of a single thing in my head:
To lose oneself in blackness: the profound blackness,
There where simply nothing exists...
Just emptiness and the refuge of silence.
Où l'angoisse attend patiemment
Que mes yeux se déchirent
Pour se glisser en moi,
Nerveuse et perfide;
S'acharner sur un dessin commencé
Des années déja,
En prolongeant sans cesse les traits
Et les obscurcissant;
Balayant froidement les moindres de mes joies.
Dans mon crâne quelque chose me gêne,
Me comprime la cervelle
Et à mon insu régurgite de la grisaille
Sur ce qui vit, rayonne aux alentours.
Mes premierés visions (enchateresses)
Un plafond qui me nargue, hilare,
Me renvoyant à mon propre enferment.
Des murs dégoulinants et bien trop rapprochés
Au sein desquels je me débat.
Aprés une courte réflexion
Qu'une seule chose en tête:
Se perdre dans le noir, le noyr abissal,
Là où simplement rien n'existe,
Juste le vide et le refuge du silence.
..........
Again one of these livid mornings
Where anguish patiently awaits
for my eyes to tear up
in order to slide into me,
Nervous and deceitful;
To persist on an incomplete drawing
Of past years
While continually extending the lines
And obscuring them;
Coldly sweeping the least of my joys.
In my skull something bothers me,
compresses my brain
And without my knowledge regurgitates dreariness
On what lives, radiates the surroundings.
My first visions (enchanting):
A ceiling that taunts me, grinning,
Dismissing me to my clean confines.
Dripping walls and well-compared
to the heart of those whom I debate.
After a short reflexion
of a single thing in my head:
To lose oneself in blackness: the profound blackness,
There where simply nothing exists...
Just emptiness and the refuge of silence.