Mon père m'a dit: Espèce de voyou
Chez nous un homme, ça meurt debout
Il a fait parler la foudre,
Et la foudre a parlé
Emprisonné pour un braquage de trop
Qui nous promettait même pas la lune
On s'est fait serré, moi pour sauver ma peau
Vu qu'il n'y avait pas le magot
Je suis tombé pour des prunes et pour du vent
Moi qui ne tombait pas si souvent
Mais z'ont fait parler la foudre
Et la foudre a parlé
Et si j'ai jamais pris mes jambes à mon cou
"Mauvais sort" J'ai dit au juge "sans rancunes"
Puisqu'il y a des vies qui valent pas un clou
Ou qui n'ont pas la même "peau"
Me voilà condamné
Pour quelques paires d'années
A ne plus savoir pour quelles raisons
A peine qu'on est né
Nous voilà destinés
A compter les jours plus que de raison
Et tu disais gare, on est pas des loups
La nuit on ne côtoie que des hiboux
Quand le jour fait pas de place
La nuit panse les plaies
Mam' je sais, je te laisse le cœur gros
Je me souviens de chacun de tes mots
Et ceux qui m'ont traîné jusqu'au cachot
J'ai pas juré de leur trouer la peau
Me voilà condamné
Pour quelques paires d'années
A ne plus savoir pour quelles raisons
A peine qu'on est né
Nous voilà destinés
A compter les jours plus que de raison...
Chez nous un homme, ça meurt debout
Il a fait parler la foudre,
Et la foudre a parlé
Emprisonné pour un braquage de trop
Qui nous promettait même pas la lune
On s'est fait serré, moi pour sauver ma peau
Vu qu'il n'y avait pas le magot
Je suis tombé pour des prunes et pour du vent
Moi qui ne tombait pas si souvent
Mais z'ont fait parler la foudre
Et la foudre a parlé
Et si j'ai jamais pris mes jambes à mon cou
"Mauvais sort" J'ai dit au juge "sans rancunes"
Puisqu'il y a des vies qui valent pas un clou
Ou qui n'ont pas la même "peau"
Me voilà condamné
Pour quelques paires d'années
A ne plus savoir pour quelles raisons
A peine qu'on est né
Nous voilà destinés
A compter les jours plus que de raison
Et tu disais gare, on est pas des loups
La nuit on ne côtoie que des hiboux
Quand le jour fait pas de place
La nuit panse les plaies
Mam' je sais, je te laisse le cœur gros
Je me souviens de chacun de tes mots
Et ceux qui m'ont traîné jusqu'au cachot
J'ai pas juré de leur trouer la peau
Me voilà condamné
Pour quelques paires d'années
A ne plus savoir pour quelles raisons
A peine qu'on est né
Nous voilà destinés
A compter les jours plus que de raison...