J'avais besoin de faire un tour.
J'avais besoin de prendre l'air.
La conversation tournait court et j'avais guère,
J'avais guère, j'avais guère le coeur à continuer ainsi
Ce qui eût été inutile.
Et comme je ne pouvais faire fi
J'avoue que j'ai manqué de style.
Après avoir fermé la porte,
J'ai arpenté quelques trottoirs
Jonchés de trop de feuilles mortes
Pour quelque pelle dérisoire.
Alors, j'ai marché, j'ai marché, j'ai marché plus qu'il ne fallait,
Plus que j'ne pouvais sans jamais m'arrêter.
J'ai marché, j'ai marché, j'ai marché plus qu'il ne fallait,
Plus que j'ne voulais sans jamais m'arrêter
C'était il y a fort longtemps,
Depuis, j'ai d'autres souvenirs
Qui ont dû gommer ces instants
En passe d'être mon avenir.
Je ne sais plus qui tu étais.
Etais-tu brune, blonde ou rousse ?
Ainsi que Verlaine je ne sais.
Et ta peau, était-elle douce ?
Ton nom était-il sonore
Pour moi que la vie ne m'exila
à jamais des charmes de ton corps ?
Je ne sais pas. Mais je sais.
Alors, j'ai marché, j'ai marché, j'ai marché plus qu'il ne fallait,
Plus que j'ne pouvais sans jamais m'arrêter.
J'ai marché, j'ai marché, j'ai marché plus qu'il ne fallait,
Plus que j'ne voulais sans jamais m'retourner
J'avais besoin de prendre l'air.
La conversation tournait court et j'avais guère,
J'avais guère, j'avais guère le coeur à continuer ainsi
Ce qui eût été inutile.
Et comme je ne pouvais faire fi
J'avoue que j'ai manqué de style.
Après avoir fermé la porte,
J'ai arpenté quelques trottoirs
Jonchés de trop de feuilles mortes
Pour quelque pelle dérisoire.
Alors, j'ai marché, j'ai marché, j'ai marché plus qu'il ne fallait,
Plus que j'ne pouvais sans jamais m'arrêter.
J'ai marché, j'ai marché, j'ai marché plus qu'il ne fallait,
Plus que j'ne voulais sans jamais m'arrêter
C'était il y a fort longtemps,
Depuis, j'ai d'autres souvenirs
Qui ont dû gommer ces instants
En passe d'être mon avenir.
Je ne sais plus qui tu étais.
Etais-tu brune, blonde ou rousse ?
Ainsi que Verlaine je ne sais.
Et ta peau, était-elle douce ?
Ton nom était-il sonore
Pour moi que la vie ne m'exila
à jamais des charmes de ton corps ?
Je ne sais pas. Mais je sais.
Alors, j'ai marché, j'ai marché, j'ai marché plus qu'il ne fallait,
Plus que j'ne pouvais sans jamais m'arrêter.
J'ai marché, j'ai marché, j'ai marché plus qu'il ne fallait,
Plus que j'ne voulais sans jamais m'retourner