Je plie quand tu plies, je pleure quand tu pleures
Je prie quand tu pries alors, ton deuil, c'est mon deuil
Je vibre quand tu vis, un cœur pour un cœur
Je plie quand tu plies, je pleure quand tu pleures
Je prie quand tu pries alors, ton deuil, c'est mon deuil
Je vibre quand tu vis, un cœur pour un cœur
Puisque je brille quand tu brilles, alors je meurs quand tu meurs
Dis-moi pourquoi je m'essouffle et je m'entête
Pourquoi je tousse, pourquoi c'est moi qui m'étouffe quand c'est toi qu'on enterre
Pourquoi la vie ne dit pas c'qu'elle coûte ?
Pourquoi on a beau tuer le temps, mais c'est le temps qui nous enterre tous ?
Pendant qu'la terre tourne sans dérision
La mort s'en f*** de vos doutes entre la science et la religion
Je crois au paradis sans preuve, trop de larmes
Et les sceptiques me taquinent et veulent mon Instagram de l'au-delà
J'ai des rêves en dollars, c'est percutant
Mais je ne cherche pas à gagner des thunes, moi, je cherche à gagner du temps
Mon tourment n'est pas un effet d'mode
J'avais la vingtaine, j'écrivais des chansons du genre "Youssoupha est mort"
Énorme, personne ne sait ce que mon cœur regrette
Personne ne connait mes rancœurs secrètes
Je crée mes propres modes, j'ai pas d'modèle
Et, pour me sentir immortel, je vais aux enterrements des croque-morts
Entre la scène et la mosquée, je traîne beaucoup d'remords
Je mène une double vie, est-ce que j'aurai une double mort ?
Et les gens ne croient que ce qu'ils voient
Moi, j'ai perdu tellement de proches, j'ai l'impression de mourir mille fois
Mourir mille fois
Mourir mille fois
Mourir mille fois
Laisse-moi croire qu'un "Au revoir" ne nous sépare jamais
Mourir mille fois
Mourir mille fois
Mourir mille fois
Et on repart sans que le temps nous répare
Alors je parle de nos proches, du temps qui les emporte
Du temps qui laisse des marques, et puis des masques que l'ont porte
Nos bravoures et nos larmes, nos amours et nos drames
Le poids de nos parcours, le poids de nos vingt-et-un grammes
Nos trous noirs et nos flashs, nos coups bas et nos crashs
Et tout c'qu'on dit tout bas, et tous les combats que l'on cache
Car, peu importe de vivre tout, de vivre droit
De vivre fou, de vivre froid, puisqu'on va mourir mille fois
Et, même en mille phrases, j'te jure, les mots me manquent
Et, même en mille phrases, toujours la mort qui me hante
Chacun son propre vide, quand on enterre un être cher
On enterre aussi une partie de sa propre vie
Un deuil est un deuil, j'essaie pas de faire la dif'
Quand on est jeune, on ne meurt pas, on perd la vie
Loin des vices à la mode, je marche seul
Même si je sais que, marcher seul, c'est un peu s'entraîner à la mort
Alors j'ai vraiment l'air anéanti, quand on m'a dit
Que les derniers seront les premiers, disons qu'j'ai ralenti
Repenti mais jamais trop faible
Je vous laisse croire en vos psys, laissez-moi croire en mon prophète
J'ai trop d'frères qui m'relèvent à chaque fois que j'me penche
Mais trop d'frères qui me crèvent et qui me plantent
J'repense à 2Pac et Biggie, le rap game te souhaite la mort
Et, à ta mort, il fait des t-shirts à ton effigie
J'me réfugie jamais dans la rancœur
Papa, j'te porte dans ma tête, et Malik te porte dans son cœur
Mes souvenirs sont vides à ton enterrement
Je ne pleurais pas mon père, moi, je pleurais le grand-père de mon fils
Les sacrifices nous rendent avisés
On ne sait pas vraiment de quoi on est fait tant que l'on n'est pas brisé
Mais on se relève toujours, tu l'vois
Même si perdre tant de proches donne l'impression de mourir mille fois
Mourir mille fois
Mourir mille fois
Mourir mille fois
Laisse-moi croire qu'un "Au revoir" ne nous sépare jamais
Mourir mille fois
Mourir mille fois
Mourir mille fois
Et on repart sans que le temps nous répare
Mourir mille fois
Mourir mille fois
Mourir mille fois
Mourir mille fois
Mourir mille fois
Mourir mille fois
Je prie quand tu pries alors, ton deuil, c'est mon deuil
Je vibre quand tu vis, un cœur pour un cœur
Je plie quand tu plies, je pleure quand tu pleures
Je prie quand tu pries alors, ton deuil, c'est mon deuil
Je vibre quand tu vis, un cœur pour un cœur
Puisque je brille quand tu brilles, alors je meurs quand tu meurs
Dis-moi pourquoi je m'essouffle et je m'entête
Pourquoi je tousse, pourquoi c'est moi qui m'étouffe quand c'est toi qu'on enterre
Pourquoi la vie ne dit pas c'qu'elle coûte ?
Pourquoi on a beau tuer le temps, mais c'est le temps qui nous enterre tous ?
Pendant qu'la terre tourne sans dérision
La mort s'en f*** de vos doutes entre la science et la religion
Je crois au paradis sans preuve, trop de larmes
Et les sceptiques me taquinent et veulent mon Instagram de l'au-delà
J'ai des rêves en dollars, c'est percutant
Mais je ne cherche pas à gagner des thunes, moi, je cherche à gagner du temps
Mon tourment n'est pas un effet d'mode
J'avais la vingtaine, j'écrivais des chansons du genre "Youssoupha est mort"
Énorme, personne ne sait ce que mon cœur regrette
Personne ne connait mes rancœurs secrètes
Je crée mes propres modes, j'ai pas d'modèle
Et, pour me sentir immortel, je vais aux enterrements des croque-morts
Entre la scène et la mosquée, je traîne beaucoup d'remords
Je mène une double vie, est-ce que j'aurai une double mort ?
Et les gens ne croient que ce qu'ils voient
Moi, j'ai perdu tellement de proches, j'ai l'impression de mourir mille fois
Mourir mille fois
Mourir mille fois
Mourir mille fois
Laisse-moi croire qu'un "Au revoir" ne nous sépare jamais
Mourir mille fois
Mourir mille fois
Mourir mille fois
Et on repart sans que le temps nous répare
Alors je parle de nos proches, du temps qui les emporte
Du temps qui laisse des marques, et puis des masques que l'ont porte
Nos bravoures et nos larmes, nos amours et nos drames
Le poids de nos parcours, le poids de nos vingt-et-un grammes
Nos trous noirs et nos flashs, nos coups bas et nos crashs
Et tout c'qu'on dit tout bas, et tous les combats que l'on cache
Car, peu importe de vivre tout, de vivre droit
De vivre fou, de vivre froid, puisqu'on va mourir mille fois
Et, même en mille phrases, j'te jure, les mots me manquent
Et, même en mille phrases, toujours la mort qui me hante
Chacun son propre vide, quand on enterre un être cher
On enterre aussi une partie de sa propre vie
Un deuil est un deuil, j'essaie pas de faire la dif'
Quand on est jeune, on ne meurt pas, on perd la vie
Loin des vices à la mode, je marche seul
Même si je sais que, marcher seul, c'est un peu s'entraîner à la mort
Alors j'ai vraiment l'air anéanti, quand on m'a dit
Que les derniers seront les premiers, disons qu'j'ai ralenti
Repenti mais jamais trop faible
Je vous laisse croire en vos psys, laissez-moi croire en mon prophète
J'ai trop d'frères qui m'relèvent à chaque fois que j'me penche
Mais trop d'frères qui me crèvent et qui me plantent
J'repense à 2Pac et Biggie, le rap game te souhaite la mort
Et, à ta mort, il fait des t-shirts à ton effigie
J'me réfugie jamais dans la rancœur
Papa, j'te porte dans ma tête, et Malik te porte dans son cœur
Mes souvenirs sont vides à ton enterrement
Je ne pleurais pas mon père, moi, je pleurais le grand-père de mon fils
Les sacrifices nous rendent avisés
On ne sait pas vraiment de quoi on est fait tant que l'on n'est pas brisé
Mais on se relève toujours, tu l'vois
Même si perdre tant de proches donne l'impression de mourir mille fois
Mourir mille fois
Mourir mille fois
Mourir mille fois
Laisse-moi croire qu'un "Au revoir" ne nous sépare jamais
Mourir mille fois
Mourir mille fois
Mourir mille fois
Et on repart sans que le temps nous répare
Mourir mille fois
Mourir mille fois
Mourir mille fois
Mourir mille fois
Mourir mille fois
Mourir mille fois