J'ai le vin mauvais, en mon ventre taciturne
Que digèrent regrets, où fermentent rancunes
J'ai le vin mauvais, en mes veines énervées
Vit vaine ville et vénéneuse verve, tapie sous lèvres closes...
Quand cause, langue rêche, liqueur à mon âme
J'ai la gorge plus sèche que le coeur d'une femme
J'en veux à la vie, j'en veux au monde entier
J'en veux aux gens heureux, j'envie les vains les vieux
J'en vois de votre bleu et moi aussi...
J'en veux de ces promesses qui bercent les normaux
Percent les coeurs et blessent les mornes salauds
De mon espèce... Je veux de la pacotille...
E volio una donna !
Mais mon cher irréductible, mon aimé, mon poison
Me donne idée d'amères idylles, me souffle solution : Boire !
Pour se remplir de flammes, offrir au feu les armes
Et puis n'avoir plus une larme à contenir. Sec.
Voir flamber son empire, ne plus chercher secours
Qu'une sortie... Laisser sombrer ses amours aux orties
Je suis arrivé là par hasard, enfin, par habitude
Enfin comme la plupart des gars de solitude
Qui s'accrochent au bar comme on s'attache au mat
Pour ne pas se noyer quand passent en fleur les filles
Au nez des hommes en flammes que d'autres femmes-fleuves
Ont charriés ici, gris, braves caves qui saoulent sous les chopes
Un espoir qui flotte en éparses épaves
Et bavent comme ils peuvent sur l'amour et ses putes
Qui ne le prêtent pas et qu'il faut les comprendre
Vu la gueule qu'on s'est mis à force de les attendre
A force de s'éveiller à l'aube au fond d'un cendrier
La bouche en abattoir et des envies que l'aube arrive tard
Mais qu'elle arrive encore, le sourire goguenard
Aux dents noires d'ennui, on se dit que ça passe
On se dit que tout ça, on se dit que ça passe
Et ça ne passe pas ! Je veux une femme...
Je veux une femme... Je veux une femme...
E volio una donna !
Que digèrent regrets, où fermentent rancunes
J'ai le vin mauvais, en mes veines énervées
Vit vaine ville et vénéneuse verve, tapie sous lèvres closes...
Quand cause, langue rêche, liqueur à mon âme
J'ai la gorge plus sèche que le coeur d'une femme
J'en veux à la vie, j'en veux au monde entier
J'en veux aux gens heureux, j'envie les vains les vieux
J'en vois de votre bleu et moi aussi...
J'en veux de ces promesses qui bercent les normaux
Percent les coeurs et blessent les mornes salauds
De mon espèce... Je veux de la pacotille...
E volio una donna !
Mais mon cher irréductible, mon aimé, mon poison
Me donne idée d'amères idylles, me souffle solution : Boire !
Pour se remplir de flammes, offrir au feu les armes
Et puis n'avoir plus une larme à contenir. Sec.
Voir flamber son empire, ne plus chercher secours
Qu'une sortie... Laisser sombrer ses amours aux orties
Je suis arrivé là par hasard, enfin, par habitude
Enfin comme la plupart des gars de solitude
Qui s'accrochent au bar comme on s'attache au mat
Pour ne pas se noyer quand passent en fleur les filles
Au nez des hommes en flammes que d'autres femmes-fleuves
Ont charriés ici, gris, braves caves qui saoulent sous les chopes
Un espoir qui flotte en éparses épaves
Et bavent comme ils peuvent sur l'amour et ses putes
Qui ne le prêtent pas et qu'il faut les comprendre
Vu la gueule qu'on s'est mis à force de les attendre
A force de s'éveiller à l'aube au fond d'un cendrier
La bouche en abattoir et des envies que l'aube arrive tard
Mais qu'elle arrive encore, le sourire goguenard
Aux dents noires d'ennui, on se dit que ça passe
On se dit que tout ça, on se dit que ça passe
Et ça ne passe pas ! Je veux une femme...
Je veux une femme... Je veux une femme...
E volio una donna !