Oui, Madame !
Il tourne en des milliers de pas qui ne mènent nulle part
Dans un monde de béton, aux arbres de barreaux fleuris, fleuris de désespoir
Inhumain rétréci sans aucun lendemain
Sa pitance est glissée sous une grille à terre
Et dans un bol l'eau pour qu'il se désaltère.
Il est seul, sans soleil.
Et n'a même plus son ombre, infidèle compagne, elle s'en est allée
Refusant d'être esclave de ce vivant mort-né.
Il tourne, il tourne, il tournera toujours
Jusqu'au jour où vaincu en animal blessé
Après avoir gémi en une unique plainte
Il tombera à terre et se laissera crever
Pour trouver dans la mort sa seule liberté.
Fleury-Mérogis, un jour de septembre 76
Où j'existais si peu que je n'étais même pas personne
Fleury-Mérogis, un jour de septembre 76
Où j'existais si peu. Mesrine ! Mesrine...
Je vous vois une larme, pourquoi vous attrister ?
Pauvre c***n me dites-vous ? En voilà une erreur.
Mais c'est un homme, Madame, il est emprisonné.
C'est celui que vos pairs ont si bien condamné
En rendant la justice au nom des libertés. Liberté !
Hey ! Fleury-Mérogis un jour de septembre 76
Où j'existais si peu que je n'étais même pas personne
Fleury-Mérogis, un jour de septembre 76
Où j'existais si peu... Mesrine ! Mesrine...
Il tourne en des milliers de pas qui ne mènent nulle part
Dans un monde de béton, aux arbres de barreaux fleuris
Inhumain rétréci sans aucun lendemain
Sa pitance est glissée sous une grille à terre
Et dans un bol l'eau pour qu'il se désaltère.
Il est seul, sans soleil.
Hey ! Fleury-Mérogis, un jour de septembre 76
Où j'existais si peu que je n'étais même pas personne
Fleury-Mérogis, un jour de septembre 76
Où j'existais si peu. Mesrine ! Mesrine... Mesrine... Mesrine...
Je vous vois une larme, pourquoi vous attrister ?
Pauvre c***n me dites-vous ? En voilà une erreur.
C'est un homme, Madame. Il est emprisonné.
C'est celui que vos pairs ont si bien condamné, Mesrine.
En rendant la justice au nom des libertés, Mesrine.
Il tourne, il tourne, il tournera toujours, Mesrine.
Jusqu'au jour où vaincu en animal blessé, Mesrine.
Il tombera à terre et se laissera crever.
(Jacques Mesrine : la seule chose que je sais, c'est que je suis dans une cellule d'où on ne s'évade pas...)
Il tourne en des milliers de pas qui ne mènent nulle part
Dans un monde de béton, aux arbres de barreaux fleuris, fleuris de désespoir
Inhumain rétréci sans aucun lendemain
Sa pitance est glissée sous une grille à terre
Et dans un bol l'eau pour qu'il se désaltère.
Il est seul, sans soleil.
Et n'a même plus son ombre, infidèle compagne, elle s'en est allée
Refusant d'être esclave de ce vivant mort-né.
Il tourne, il tourne, il tournera toujours
Jusqu'au jour où vaincu en animal blessé
Après avoir gémi en une unique plainte
Il tombera à terre et se laissera crever
Pour trouver dans la mort sa seule liberté.
Fleury-Mérogis, un jour de septembre 76
Où j'existais si peu que je n'étais même pas personne
Fleury-Mérogis, un jour de septembre 76
Où j'existais si peu. Mesrine ! Mesrine...
Je vous vois une larme, pourquoi vous attrister ?
Pauvre c***n me dites-vous ? En voilà une erreur.
Mais c'est un homme, Madame, il est emprisonné.
C'est celui que vos pairs ont si bien condamné
En rendant la justice au nom des libertés. Liberté !
Hey ! Fleury-Mérogis un jour de septembre 76
Où j'existais si peu que je n'étais même pas personne
Fleury-Mérogis, un jour de septembre 76
Où j'existais si peu... Mesrine ! Mesrine...
Il tourne en des milliers de pas qui ne mènent nulle part
Dans un monde de béton, aux arbres de barreaux fleuris
Inhumain rétréci sans aucun lendemain
Sa pitance est glissée sous une grille à terre
Et dans un bol l'eau pour qu'il se désaltère.
Il est seul, sans soleil.
Hey ! Fleury-Mérogis, un jour de septembre 76
Où j'existais si peu que je n'étais même pas personne
Fleury-Mérogis, un jour de septembre 76
Où j'existais si peu. Mesrine ! Mesrine... Mesrine... Mesrine...
Je vous vois une larme, pourquoi vous attrister ?
Pauvre c***n me dites-vous ? En voilà une erreur.
C'est un homme, Madame. Il est emprisonné.
C'est celui que vos pairs ont si bien condamné, Mesrine.
En rendant la justice au nom des libertés, Mesrine.
Il tourne, il tourne, il tournera toujours, Mesrine.
Jusqu'au jour où vaincu en animal blessé, Mesrine.
Il tombera à terre et se laissera crever.
(Jacques Mesrine : la seule chose que je sais, c'est que je suis dans une cellule d'où on ne s'évade pas...)