Vous qu'en main tenez tout votre peuple
Pille tant l'hiver que l'été,
Vous qu'en main tenez tout votre peuple
Voyez qu'il a trop pauvre été
Refrain :
Sont cours aux robins des Princes de Bretagne,
Sont coups aux vilains si Princes les dédaignent,
Ni les cours aux vilains, ni les coups aux robins.
C'est par déplaisirs, faim et froidure
Que les pauvres gens meurent souvent,
C'est sans déplaisir, faim et froidure,
Que seigneurs entre eux vont battant.
Refrain
Seigneurs vous tenez comme rebelles,
Parlant plus en hault qu'en bas ton.
Seigneurs vous tenez comme rebelles,
Justice ne menez qu'au baston.
Refrain
Gens qui de justice avez la charge,
Par trop n'y voyez qu'en prélats,
Gens qui de justice avez la charge,
De vous en parler suis très las.
Refrain
Souvent vous tenez femme pour folle,
Qui se vend pour le plus donnant,
Souvent vous tenez femme pour folle,
Mais pire faictes-vous bien souvent.
Refrain
A la fois suffit une cavale,
Au Roy une robe un autel.
A la fois suffit une cavale
Le Roy se mourra, je suis tel.
Pille tant l'hiver que l'été,
Vous qu'en main tenez tout votre peuple
Voyez qu'il a trop pauvre été
Refrain :
Sont cours aux robins des Princes de Bretagne,
Sont coups aux vilains si Princes les dédaignent,
Ni les cours aux vilains, ni les coups aux robins.
C'est par déplaisirs, faim et froidure
Que les pauvres gens meurent souvent,
C'est sans déplaisir, faim et froidure,
Que seigneurs entre eux vont battant.
Refrain
Seigneurs vous tenez comme rebelles,
Parlant plus en hault qu'en bas ton.
Seigneurs vous tenez comme rebelles,
Justice ne menez qu'au baston.
Refrain
Gens qui de justice avez la charge,
Par trop n'y voyez qu'en prélats,
Gens qui de justice avez la charge,
De vous en parler suis très las.
Refrain
Souvent vous tenez femme pour folle,
Qui se vend pour le plus donnant,
Souvent vous tenez femme pour folle,
Mais pire faictes-vous bien souvent.
Refrain
A la fois suffit une cavale,
Au Roy une robe un autel.
A la fois suffit une cavale
Le Roy se mourra, je suis tel.