Je serai ce que je fus.
Je me noierai dans ce qui fût perdu.
De mon ombre je remonte les courants défendus.
Mais à jamais, mes chairs réfutent l'inconnu.
Je suis celui qui a su regarder,
mais fait en sorte de tout oublier.
De l'acide dans les idées,
du velours sur les poignets.
J'ai caressé les rêves et les mystères,
les ai usés à en les faire saigner.
Il faut brûler ces chimères,
vivre encore en apnée.
L'échine se fend et laisse rentrer le vent.
Et d'un souffle présent, il capture le temps.
La valse ne fait que se répéter.
Je serai ce que je fus.
Je me noierai dans ce qui fût perdu.
Je me noierai dans ce qui fût perdu.
De mon ombre je remonte les courants défendus.
Mais à jamais, mes chairs réfutent l'inconnu.
Je suis celui qui a su regarder,
mais fait en sorte de tout oublier.
De l'acide dans les idées,
du velours sur les poignets.
J'ai caressé les rêves et les mystères,
les ai usés à en les faire saigner.
Il faut brûler ces chimères,
vivre encore en apnée.
L'échine se fend et laisse rentrer le vent.
Et d'un souffle présent, il capture le temps.
La valse ne fait que se répéter.
Je serai ce que je fus.
Je me noierai dans ce qui fût perdu.