Paroles Syrano Matt l'automate
Même si son regard est vide, si sa peau, ses gestes sont froids, son coeur bat
Bien plus fort que les machines qui marchent toutes au pas de loi. Son coeur bat,
Oublie les cadences, l'ordre et la routine, ses rêves placebo. Il se bat,
Sent le feu dans sa poitrine. Matt ne veut plus être un robot. Son coeur bat.
Matt n'aimait pas les maths
Mais la pensée forte qu'on est pâle et mâte et pas des stats.
Que manger que des pattes c'était pas l'éclate
Mais il comptait moins de repas que de derniers pétards en date.
Matt n'était pas un esthète, n'aimait pas les casse-têtes,
Les yeux comme des pastèques planqués sous la casquette
L'âme ouverte à la barre à mine qu'on dépossède
Puis qu'on colmate à la paraffine.
Matt n'avait pas des mains de moines.
Pas de moit-moit. De toutes les dames émanaient des « bas les pattes ! »
T'as la peau moite et t'es déjà mat.
Les manants comme toi on les interne en pyjama.
Mais il savait qu'il n'était pas fou.
Juste lucide parfois un peu flou.
Il ne comprenait pas qu'on attende Mélusine.
Il hallucinait qu'on puisse tant aimer l'usine,
Qu'on s'épuise à s'aliéner, s'éliminer,
S'illuminer par les lampadaires à 5 heures du mat
Rampant par terre dans des flaques d'urine.
Matt n'aimait pas les maths
Mais il constatait que nous ne sommes que des figurines
Rien que des boîtes creuses à modeler comme de la pâte.
Juste une plate armée d'automates
Scrutant atrocement résolus
La résignation dans les orbites révolus
Des autres figurants aux figures malsaines
Qui brassent tellement d'air mais si peu d'oxygène
Et ne l'acceptait pas. Alors il est parti
Où son corps détaché de son esprit
Reste là des heures immobiles
Comme les machines qui l'ont mises à l'asile.
Matt n'était pas adéquat. A des années il squatte perdu
Où les étoiles ont des couettes, où les comètes ont des nattes,
Où les gens ne vivent plus comme des automates.
Et jamais il ne regrette
La triste compagnie des autres qui comatent
Et qui se trompent toujours d'ennemi quand ils combattent,
Compatissent pour ceux qu'ont pas plié,
Qui comme Matt n'ont pas l'âme en acier.
Même si son regard est vide, si sa peau, ses gestes sont froids, son coeur bat
Bien plus fort que les machines qui marchent toutes au pas de loi. Son coeur bat,
Oublie les cadences, l'ordre et la routine, ses rêves placebo. Il se bat,
Sent le feu dans sa poitrine. Matt ne veut plus être un robot. Il s'en va.
Même si son regard est vide, si sa peau, ses gestes sont froids, son coeur bat
Bien plus fort que les machines qui marchent toutes au pas de loi. Son coeur bat,
Oublie les cadences, l'ordre et la routine, ses rêves placebo. Il se bat,
Sent le feu dans sa poitrine. Matt ne veut plus être un robot. Son coeur bat.
Matt n'aimait pas les maths
Mais la pensée forte qu'on est pâle et mâte et pas des stats.
Que manger que des pattes c'était pas l'éclate
Mais il comptait moins de repas que de derniers pétards en date.
Matt n'était pas un esthète, n'aimait pas les casse-têtes,
Les yeux comme des pastèques planqués sous la casquette
L'âme ouverte à la barre à mine qu'on dépossède
Puis qu'on colmate à la paraffine.
Matt n'avait pas des mains de moines.
Pas de moit-moit. De toutes les dames émanaient des « bas les pattes ! »
T'as la peau moite et t'es déjà mat.
Les manants comme toi on les interne en pyjama.
Mais il savait qu'il n'était pas fou.
Juste lucide parfois un peu flou.
Il ne comprenait pas qu'on attende Mélusine.
Il hallucinait qu'on puisse tant aimer l'usine,
Qu'on s'épuise à s'aliéner, s'éliminer,
S'illuminer par les lampadaires à 5 heures du mat
Rampant par terre dans des flaques d'urine.
Matt n'aimait pas les maths
Mais il constatait que nous ne sommes que des figurines
Rien que des boîtes creuses à modeler comme de la pâte.
Juste une plate armée d'automates
Scrutant atrocement résolus
La résignation dans les orbites révolus
Des autres figurants aux figures malsaines
Qui brassent tellement d'air mais si peu d'oxygène
Et ne l'acceptait pas. Alors il est parti
Où son corps détaché de son esprit
Reste là des heures immobiles
Comme les machines qui l'ont mises à l'asile.
Matt n'était pas adéquat. A des années il squatte perdu
Où les étoiles ont des couettes, où les comètes ont des nattes,
Où les gens ne vivent plus comme des automates.
Et jamais il ne regrette
La triste compagnie des autres qui comatent
Et qui se trompent toujours d'ennemi quand ils combattent,
Compatissent pour ceux qu'ont pas plié,
Qui comme Matt n'ont pas l'âme en acier.
Même si son regard est vide, si sa peau, ses gestes sont froids, son coeur bat
Bien plus fort que les machines qui marchent toutes au pas de loi. Son coeur bat,
Oublie les cadences, l'ordre et la routine, ses rêves placebo. Il se bat,
Sent le feu dans sa poitrine. Matt ne veut plus être un robot. Il s'en va.