L'homme seul se disait parfois
Qu'il ne se contentait plus de l'écho de sa voix.
Il voulait de la tendresse ou qu'on lui conte une histoire,
La légende oubliée, quand les gens avaient le droit,
Des envies de se lire dans des regards étrangers, des sourires
Moins étanches aux souvenirs. Quand le monde s'appelait Pangée.
L'homme seul se parlait souvent
Et se penchait des heures sur son épanchement.
Il restait des journées entières sur le chemin des passants
A espérer qu'on s'excuse en le bousculant.
Il finit par se dire que si personne ne s'apercevait qu'il respire
Ce n'est pas que le monde empire, C'est qu'il est mort ou qu'il doit rêver.
Mais arriva le pire, il finit par se changer en soupir,
Un fantôme sans avenir, l'ombre grise qu'on ne fait que croiser.
L'homme seul se réjoui de son sort
Car il ne sent plus que la routine le dévore.
Maintenant qu'il est libre de ses luttes et de ses torts
Il se sent dans le monde, il s'intégre et s'améliore,
Seul.
Qu'il ne se contentait plus de l'écho de sa voix.
Il voulait de la tendresse ou qu'on lui conte une histoire,
La légende oubliée, quand les gens avaient le droit,
Des envies de se lire dans des regards étrangers, des sourires
Moins étanches aux souvenirs. Quand le monde s'appelait Pangée.
L'homme seul se parlait souvent
Et se penchait des heures sur son épanchement.
Il restait des journées entières sur le chemin des passants
A espérer qu'on s'excuse en le bousculant.
Il finit par se dire que si personne ne s'apercevait qu'il respire
Ce n'est pas que le monde empire, C'est qu'il est mort ou qu'il doit rêver.
Mais arriva le pire, il finit par se changer en soupir,
Un fantôme sans avenir, l'ombre grise qu'on ne fait que croiser.
L'homme seul se réjoui de son sort
Car il ne sent plus que la routine le dévore.
Maintenant qu'il est libre de ses luttes et de ses torts
Il se sent dans le monde, il s'intégre et s'améliore,
Seul.