Des ombres se mutinent, se lèvent et dévisagent
Le paysage, s'étendent comme la raison alcaline.
Elles avancent sur la cité par une pluie câline
Et d'un pas rigide écrasent les collines.
Se dressant à l'horizon malgré nos larmes salines
L'armée s'aligne, froide, fière et maligne.
Elle trace sur nos fronts les stries du progrès
Rendant plus pâle encore la lune opaline.
Leurs silhouettes épaisses et leurs voix menaçantes
Crissent comme l'acier galvanisé par l'adrénaline ambiante.
Ils tissent le réseau, quadrillent tout, contrôlent.
Semblant attendre l'instant propice à froisser la taule.
Soudain, gronde le ciel, hurle le métal.
L'éclair surgit enfin des entrailles de la Centrale.
L'attaque est fulgurante et d'ici jusqu'au large
Tous les secteurs sont engloutis par la décharge.
Il n'y a pas de lutte face aux géants d'acier
Qui scrutent, l'air avide, les provinces qu'ils ont gracié.
Et demain de nouveau, l'armée de câbles et de fer
Sous l'orage partira coloniser d'autres terres.
Les sentinelles immobiles veillent à chaque croisement
A ce que l'emprise soit totale et que nous restions dépendants.
Branchés, connectés, alimentés,
Notre insignifiance infinie dans le vide peut résonner.
Le monde est sous tension, le progrès est en marche.
Le monde est sous tension, le progrès est en marche.
Le monde est sous tension, le progrès est en marche
Et ne se contentera pas de la simple expansion.
Les câbles, comme le lierre, ligotent les mûrs
Et le ciment se fissure comme les figures sous l'opression.
Les gratte-ciels servent de phares, Et comme des s**es barbares
Ensemencent les intelligences artificielles,
Deversent des images dans les abdomens
Et programment les foetus des codes génétiques aux noms de domaine.
Que les h****s profanés cèdent et laissent les nourricières
Accoucher d'enfants sous cellophane, déjà formatés,
Conditionnés à sécréter de l'endorphine
Pour s'endormir ou faire frémir la machine des vertèbres à léchine.
L'humain décérébré se jette en secret vers l'extrême
Et se crée une raison d'attendre le dernier frisson.
Le cortex traîne alors que l'évolution nous entraîne.
Des cellules comme des des cellules et la raison comme une prison.
Le monde est sous tension, le progrès est en marche.
Le monde est sous tension, le progrès est en marche.
Le paysage, s'étendent comme la raison alcaline.
Elles avancent sur la cité par une pluie câline
Et d'un pas rigide écrasent les collines.
Se dressant à l'horizon malgré nos larmes salines
L'armée s'aligne, froide, fière et maligne.
Elle trace sur nos fronts les stries du progrès
Rendant plus pâle encore la lune opaline.
Leurs silhouettes épaisses et leurs voix menaçantes
Crissent comme l'acier galvanisé par l'adrénaline ambiante.
Ils tissent le réseau, quadrillent tout, contrôlent.
Semblant attendre l'instant propice à froisser la taule.
Soudain, gronde le ciel, hurle le métal.
L'éclair surgit enfin des entrailles de la Centrale.
L'attaque est fulgurante et d'ici jusqu'au large
Tous les secteurs sont engloutis par la décharge.
Il n'y a pas de lutte face aux géants d'acier
Qui scrutent, l'air avide, les provinces qu'ils ont gracié.
Et demain de nouveau, l'armée de câbles et de fer
Sous l'orage partira coloniser d'autres terres.
Les sentinelles immobiles veillent à chaque croisement
A ce que l'emprise soit totale et que nous restions dépendants.
Branchés, connectés, alimentés,
Notre insignifiance infinie dans le vide peut résonner.
Le monde est sous tension, le progrès est en marche.
Le monde est sous tension, le progrès est en marche.
Le monde est sous tension, le progrès est en marche
Et ne se contentera pas de la simple expansion.
Les câbles, comme le lierre, ligotent les mûrs
Et le ciment se fissure comme les figures sous l'opression.
Les gratte-ciels servent de phares, Et comme des s**es barbares
Ensemencent les intelligences artificielles,
Deversent des images dans les abdomens
Et programment les foetus des codes génétiques aux noms de domaine.
Que les h****s profanés cèdent et laissent les nourricières
Accoucher d'enfants sous cellophane, déjà formatés,
Conditionnés à sécréter de l'endorphine
Pour s'endormir ou faire frémir la machine des vertèbres à léchine.
L'humain décérébré se jette en secret vers l'extrême
Et se crée une raison d'attendre le dernier frisson.
Le cortex traîne alors que l'évolution nous entraîne.
Des cellules comme des des cellules et la raison comme une prison.
Le monde est sous tension, le progrès est en marche.
Le monde est sous tension, le progrès est en marche.