Petit matin sans horizon
Petit café, fumée d'usines
Je r'garde le derrière des maisons
Les femmes sont à leur cuisine
Y a des oiseaux qui s' font la cour
Sur les fils du Bell Téléphone
Et dans l'oeil crevé de ma cour
Un 747 qui résonne
Il pousse un gros transformateur
Au coeur de ce qui fut un chêne
Sur la vitre je trace un coeur
Que la buée retrace à peine
Le transistor hurle à la mort
Des airs à faire pendre un merle
Les enfants s'amusent dehors
Dans la sloche un collier de perles
Au hasard j'ouvre le journal
Crime passionnel rue Lacordaire
Paraît qu' ça va d' plus en plus mal
Pour les mangeurs de pomme de terre
Paraît aussi qu' le Président
S'amuse à jouer à la roulette
Entr' deux annonces à la page cent
Avec c' qui reste de la planète
Moi je m'en viens à mon piano
Je trouve cet air de ma grand'mère
Et pour les mots je mets l' phono
De mon p't** matin solitaire
Dommage que ce soit si gris
J'aurais voulu dire autre chose
Faudrait recommencer la vie
Avant de rechanter les roses (bis)
Petit café, fumée d'usines
Je r'garde le derrière des maisons
Les femmes sont à leur cuisine
Y a des oiseaux qui s' font la cour
Sur les fils du Bell Téléphone
Et dans l'oeil crevé de ma cour
Un 747 qui résonne
Il pousse un gros transformateur
Au coeur de ce qui fut un chêne
Sur la vitre je trace un coeur
Que la buée retrace à peine
Le transistor hurle à la mort
Des airs à faire pendre un merle
Les enfants s'amusent dehors
Dans la sloche un collier de perles
Au hasard j'ouvre le journal
Crime passionnel rue Lacordaire
Paraît qu' ça va d' plus en plus mal
Pour les mangeurs de pomme de terre
Paraît aussi qu' le Président
S'amuse à jouer à la roulette
Entr' deux annonces à la page cent
Avec c' qui reste de la planète
Moi je m'en viens à mon piano
Je trouve cet air de ma grand'mère
Et pour les mots je mets l' phono
De mon p't** matin solitaire
Dommage que ce soit si gris
J'aurais voulu dire autre chose
Faudrait recommencer la vie
Avant de rechanter les roses (bis)