fonçant à travers la vie
pour aller conquérir celle que tu aimes,
tu accélères encore un peu,
sur ta kawasaki ninja zx-m
et p***onces son prénom en refermant les yeux
tu ressens monter l'adrénaline,
pareil qu'avant un premier flirt
et le vent froid puissant qui heurte
ton blouson de cuir vert, fluorescent,
ton visage encore vierge, d'adolescent
et ton cœur presque intact
où le trouble est naissant.
ton blouson de cuir vert
quelque part sur la route
un animal est là
mais tu le vois trop tard.
ses deux yeux effrayés par la lumière xénon
transparaissent dans le noir.
éclairant son pelage que le métal transperce,
lentement, ta moto en s'écrasant compresse
ton blouson de cuir vert, recouvert de sang
et ton visage immaculé sur l'asphalte reposant.
tu es mort cette nuit-là,
à peine âgé de 17 ans.
dans un cimetière, sous la pluie,
celle que tu partais rejoindre, est en pleurs.
quelques burn-out pour la cérémonie,
et dans la boue quelques gerbes de fleurs.
devant ce trou que des hommes ont creusé dans le froid,
elle s'agenouille et touche une dernière fois
ton blouson de cuir vert, fluorescent,
et sur la pierre, gravé ton visage, à tout jamais adolescent.
repose en paix toi qui n'a pas connu l'amour,
où que tu sois, si tu m'entends.
ton blouson de cuir vert, fluorescent
repose en paix, toi qui n'a pas connu l'amour,
où que tu sois, si tu m'entends.
pour aller conquérir celle que tu aimes,
tu accélères encore un peu,
sur ta kawasaki ninja zx-m
et p***onces son prénom en refermant les yeux
tu ressens monter l'adrénaline,
pareil qu'avant un premier flirt
et le vent froid puissant qui heurte
ton blouson de cuir vert, fluorescent,
ton visage encore vierge, d'adolescent
et ton cœur presque intact
où le trouble est naissant.
ton blouson de cuir vert
quelque part sur la route
un animal est là
mais tu le vois trop tard.
ses deux yeux effrayés par la lumière xénon
transparaissent dans le noir.
éclairant son pelage que le métal transperce,
lentement, ta moto en s'écrasant compresse
ton blouson de cuir vert, recouvert de sang
et ton visage immaculé sur l'asphalte reposant.
tu es mort cette nuit-là,
à peine âgé de 17 ans.
dans un cimetière, sous la pluie,
celle que tu partais rejoindre, est en pleurs.
quelques burn-out pour la cérémonie,
et dans la boue quelques gerbes de fleurs.
devant ce trou que des hommes ont creusé dans le froid,
elle s'agenouille et touche une dernière fois
ton blouson de cuir vert, fluorescent,
et sur la pierre, gravé ton visage, à tout jamais adolescent.
repose en paix toi qui n'a pas connu l'amour,
où que tu sois, si tu m'entends.
ton blouson de cuir vert, fluorescent
repose en paix, toi qui n'a pas connu l'amour,
où que tu sois, si tu m'entends.