(X. COUDERC - N. BIROTHEAU/SPOOK And The Guay)
Depuis des années déjà le poison est entré
Dans les cités dortoirs comme dans les beaux quartiers
Trop de meetings politiques deviennent des appels au meurtre
De nouvelles chemises brunes se déplacent en meute
J'en ai des sueurs froides, ils ont créé un parti
Politique infernal qui se fait beaucoup d'amis
Je vis dans un pays qui n'a plus de mémoire
Et qui jour après jour renie son histoire
Tu te prends pour un samouraï, pour un croisé en guerre
Avec ta batte de base-ball et ton pitt-bull de merde
Tu me fous la nausée quand j'aperçois ton blair
Tes yeux emplis de néant, ta haine au goût de bière
Au nom de la race, tu vomis une théorie
Aussi ignoble qu'erronée, petit Goebbels en treillis
De haine de frustration, tu n'es qu'un ramassis
Fasciste de base, tu es mon pire ennemi
Au nom de ces idées combien de bavures policières
Devront subir tous ceux qui ne répondent pas aux critères
Combien de colleurs d'affiches pourront encore de sang-froid
Abattre un gosse qui s'enfuyait déjà
Ne parlons même pas des 20% d'électeurs
Qui légalement déterrent h***** de son bunker
Et qui par leur vote et leur ignorance
Sur un socle de boue bâtissent la Nouvelle France
Alors Ali l'Algérien, je suis de son côté
Hilario le Portugais, je suis de son côté
Fatima la Marocaine, je suis de son côté
Allou le Sénégalais, je suis de son côté
Le RMIste et le poète, je suis de leur côté
Le juif errant, le communiste, je suis de leur côté
L'anarchiste et l'immigré, je suis de leur côté
Le poivrot et le séropo, je suis de leur côté
Antiracist soldiers, we a de freedom fighters
Antiracist soldiers, we a go chase dem all
Le triste constat du trépas du souvenir du passé
Laisse à penser que l'horreur n'est pas encore enterrée
Que les leçons d'histoire apprises au Lycée
Certains les révisent du fond d'un asile d'aliénés
Au nom de la race dont nous ne faisons pas partie
Celle des furieux, des méchants, des fachos et des aigris
Au nom de ces idées combien de passages à tabac
Devront nous encore constater dans les commissariats
Et combien de misères et d'humiliations
Pour tous ceux qui n'ont pas les yeux bleus et le cheveu blond
Moi je comprends que certains potes aient envie de péter un plomb
D'aller dans la rue avec un gun et de faire un carton
Mais ceci étant dit et cette fois sans exagérer
Comment admettre que parce que ta peau est colorée
Que ce soit pour être embauché ou pour aller danser
La direction se réserve le droit d'entrée
Alors Ali l'Algérien, je suis de son côté
Hilario le Portugais, je suis de son côté
Fatima la Marocaine, je suis de son côté
Allou le Sénégalais, je suis de son côté
Le RMIste et le poète, je suis de leur côté
Le juif errant, le communiste, je suis de leur côté
L'anarchiste et l'immigré, je suis de leur côté
Le poivrot et le séropo, je suis de leur côté
Refrain
Et comme voilà revenus les vilains dans nos villes, gorgés de bile, emplis de venin qui s'en prennent aux fragiles d'une manière certes très habile : il est donc temps maintenant que tous les gens qui sont là comprennent que l'unité qu'il nous faut opposer est la seule solution pour les raisonner, les calmer, les bâcher, les jeter...
Nous n'en voulons pas...
Non, pas de rats, pas de tarbas, ils ne passeront pas!
Et comme on vous l'a dit et redit, maintes fois répété, depuis des années le poison est entré dans les cités dortoirs, les campagnes et les beaux quartiers en France et en Provence donc évidemment vous le comprendrez facilement, celle-ci est dédicacée :
A tous les jaunes, aux rebeus, aux renois, aux pédés,
A tous les blondinets, aux feujs et aux expulsés,
Aux ethnies exterminées, aux femmes brutalisées,
Aux squatters, aux sans-logis, à tous les déracinés,
Depuis des années déjà le poison est entré
Dans les cités dortoirs comme dans les beaux quartiers
Trop de meetings politiques deviennent des appels au meurtre
De nouvelles chemises brunes se déplacent en meute
J'en ai des sueurs froides, ils ont créé un parti
Politique infernal qui se fait beaucoup d'amis
Je vis dans un pays qui n'a plus de mémoire
Et qui jour après jour renie son histoire
Tu te prends pour un samouraï, pour un croisé en guerre
Avec ta batte de base-ball et ton pitt-bull de merde
Tu me fous la nausée quand j'aperçois ton blair
Tes yeux emplis de néant, ta haine au goût de bière
Au nom de la race, tu vomis une théorie
Aussi ignoble qu'erronée, petit Goebbels en treillis
De haine de frustration, tu n'es qu'un ramassis
Fasciste de base, tu es mon pire ennemi
Au nom de ces idées combien de bavures policières
Devront subir tous ceux qui ne répondent pas aux critères
Combien de colleurs d'affiches pourront encore de sang-froid
Abattre un gosse qui s'enfuyait déjà
Ne parlons même pas des 20% d'électeurs
Qui légalement déterrent h***** de son bunker
Et qui par leur vote et leur ignorance
Sur un socle de boue bâtissent la Nouvelle France
Alors Ali l'Algérien, je suis de son côté
Hilario le Portugais, je suis de son côté
Fatima la Marocaine, je suis de son côté
Allou le Sénégalais, je suis de son côté
Le RMIste et le poète, je suis de leur côté
Le juif errant, le communiste, je suis de leur côté
L'anarchiste et l'immigré, je suis de leur côté
Le poivrot et le séropo, je suis de leur côté
Antiracist soldiers, we a de freedom fighters
Antiracist soldiers, we a go chase dem all
Le triste constat du trépas du souvenir du passé
Laisse à penser que l'horreur n'est pas encore enterrée
Que les leçons d'histoire apprises au Lycée
Certains les révisent du fond d'un asile d'aliénés
Au nom de la race dont nous ne faisons pas partie
Celle des furieux, des méchants, des fachos et des aigris
Au nom de ces idées combien de passages à tabac
Devront nous encore constater dans les commissariats
Et combien de misères et d'humiliations
Pour tous ceux qui n'ont pas les yeux bleus et le cheveu blond
Moi je comprends que certains potes aient envie de péter un plomb
D'aller dans la rue avec un gun et de faire un carton
Mais ceci étant dit et cette fois sans exagérer
Comment admettre que parce que ta peau est colorée
Que ce soit pour être embauché ou pour aller danser
La direction se réserve le droit d'entrée
Alors Ali l'Algérien, je suis de son côté
Hilario le Portugais, je suis de son côté
Fatima la Marocaine, je suis de son côté
Allou le Sénégalais, je suis de son côté
Le RMIste et le poète, je suis de leur côté
Le juif errant, le communiste, je suis de leur côté
L'anarchiste et l'immigré, je suis de leur côté
Le poivrot et le séropo, je suis de leur côté
Refrain
Et comme voilà revenus les vilains dans nos villes, gorgés de bile, emplis de venin qui s'en prennent aux fragiles d'une manière certes très habile : il est donc temps maintenant que tous les gens qui sont là comprennent que l'unité qu'il nous faut opposer est la seule solution pour les raisonner, les calmer, les bâcher, les jeter...
Nous n'en voulons pas...
Non, pas de rats, pas de tarbas, ils ne passeront pas!
Et comme on vous l'a dit et redit, maintes fois répété, depuis des années le poison est entré dans les cités dortoirs, les campagnes et les beaux quartiers en France et en Provence donc évidemment vous le comprendrez facilement, celle-ci est dédicacée :
A tous les jaunes, aux rebeus, aux renois, aux pédés,
A tous les blondinets, aux feujs et aux expulsés,
Aux ethnies exterminées, aux femmes brutalisées,
Aux squatters, aux sans-logis, à tous les déracinés,