Les poètes se cachent pour écrire
Les mots sont les vêtements de l'émotion, et même si nos stylos habillent bien nos phrases, peuvent-ils vraiment sauver nos frères du naufrage
Les poètes se cachent pour écrire c'est pas une légende Rouda regarde nous,
On a traversé des rivières de boue à la nage, on a dormi à jeun dans la neige et on est encore debout,
Les poètes se cachent pour écrire chacun purge sa pénombre
Dans une solitude silencieuse que certains pourraient craindre
On somme les mots de s'additionner comme les nombres
La poésie opère comme une lumière mangeuse d'ombre
J'aime cet état mais le temps qu'on passe à l'attendre n'est pas si tendre
Parfois il faut presque s'éteindre pour l'atteindre
Pacificateur notoire chaque rime est une cascade
Dans les lieux oratoires l'auditoire n'aime pas les phrases fades
Dans ma vie j'ai écrit plus de textes que n'en reflètent d'étoiles que le grand lac Tchad
J'ai cherché la vérité dans les lignes de chaque énigme de chaque conte et de chaque charade J'ai interrogé les bons médiums pour chasser les mauvais djinns
J'ai répondu amine quand ma mère m'a dit « malé mé djien »
J'ai couru après les horizons sur chaque page
Avec l'énergie des anciens possédés par le jazz
Pour ne pas à avoir jouer à cache-cache avec le diable
Les poètes se cachent pour écrire c'est pas une légende John Banzaï regarde nous,
Toi et moi c'est l'écriture qui nous lie
C'est dans la solitude qu'on apprend la convivialité et tant pis pour celui qui le nie
Le feu passe au vert et l'oralité passe par nous
Le verbe est une clé indispensable dehors on nous demande des mots de passe partout
Les poètes se cachent pour écrire c'est pas une légende Grand Corps Malade regarde nous,
On a traversé des rivières de boue à la nage, on a dormi à jeun dans la neige et on est encore debout ....
Les mots sont les vêtements de l'émotion, et même si nos stylos habillent bien nos phrases, peuvent-ils vraiment sauver nos frères du naufrage
Les poètes se cachent pour écrire c'est pas une légende Rouda regarde nous,
On a traversé des rivières de boue à la nage, on a dormi à jeun dans la neige et on est encore debout,
Les poètes se cachent pour écrire chacun purge sa pénombre
Dans une solitude silencieuse que certains pourraient craindre
On somme les mots de s'additionner comme les nombres
La poésie opère comme une lumière mangeuse d'ombre
J'aime cet état mais le temps qu'on passe à l'attendre n'est pas si tendre
Parfois il faut presque s'éteindre pour l'atteindre
Pacificateur notoire chaque rime est une cascade
Dans les lieux oratoires l'auditoire n'aime pas les phrases fades
Dans ma vie j'ai écrit plus de textes que n'en reflètent d'étoiles que le grand lac Tchad
J'ai cherché la vérité dans les lignes de chaque énigme de chaque conte et de chaque charade J'ai interrogé les bons médiums pour chasser les mauvais djinns
J'ai répondu amine quand ma mère m'a dit « malé mé djien »
J'ai couru après les horizons sur chaque page
Avec l'énergie des anciens possédés par le jazz
Pour ne pas à avoir jouer à cache-cache avec le diable
Les poètes se cachent pour écrire c'est pas une légende John Banzaï regarde nous,
Toi et moi c'est l'écriture qui nous lie
C'est dans la solitude qu'on apprend la convivialité et tant pis pour celui qui le nie
Le feu passe au vert et l'oralité passe par nous
Le verbe est une clé indispensable dehors on nous demande des mots de passe partout
Les poètes se cachent pour écrire c'est pas une légende Grand Corps Malade regarde nous,
On a traversé des rivières de boue à la nage, on a dormi à jeun dans la neige et on est encore debout ....