Quand j'entends parler de malheur du monde
J'me sens parfois coupable d'exister
D'exister ici ou à cent milles à la ronde
Faire la fête, de rire, de danser
De par là-bas les murs gardent la honte
Les barricades ne connaissent pas la pitié
Et tous ces gens qui n'ont pas eu la chance
La chance de vivre en liberté
Des kilomètres qui nous séparent
Embrouillent souvent ma conscience
Achètent mon silence
Mais il reste ce qui n'est pas mort
De milliards de petits corps
Des trésors de vérité
À trop parler de toutes ces âmes qui tombent
Je me retrouve de plus en plus fatiguée
Fatiguée d'être la proie de ce nombre
D'enfants, de vies gaspillés
Des kilomètres qui nous séparent
Embrouillent souvent ma conscience
Achètent mon silence
Mais il reste ce qui n'est pas mort
De milliards de petits corps
Des trésors de vérité
De par là-bas les jours ne sont que pénombres
Des hommes se tuent c'est la réalité
Les cris des mères ne traversent par les frontières
Comment peut-on étouffer cette misère ?
Des kilomètres qui nous séparent
Embrouillent souvent ma conscience
Achètent mon silence
Mais il reste ce qui n'est pas mort
De milliards de petits corps
Des trésors de vérité
Mais il reste ce qui n'est pas mort
De milliards de petits corps
Des trésors de vérité
Des trésors de vérité
J'me sens parfois coupable d'exister
D'exister ici ou à cent milles à la ronde
Faire la fête, de rire, de danser
De par là-bas les murs gardent la honte
Les barricades ne connaissent pas la pitié
Et tous ces gens qui n'ont pas eu la chance
La chance de vivre en liberté
Des kilomètres qui nous séparent
Embrouillent souvent ma conscience
Achètent mon silence
Mais il reste ce qui n'est pas mort
De milliards de petits corps
Des trésors de vérité
À trop parler de toutes ces âmes qui tombent
Je me retrouve de plus en plus fatiguée
Fatiguée d'être la proie de ce nombre
D'enfants, de vies gaspillés
Des kilomètres qui nous séparent
Embrouillent souvent ma conscience
Achètent mon silence
Mais il reste ce qui n'est pas mort
De milliards de petits corps
Des trésors de vérité
De par là-bas les jours ne sont que pénombres
Des hommes se tuent c'est la réalité
Les cris des mères ne traversent par les frontières
Comment peut-on étouffer cette misère ?
Des kilomètres qui nous séparent
Embrouillent souvent ma conscience
Achètent mon silence
Mais il reste ce qui n'est pas mort
De milliards de petits corps
Des trésors de vérité
Mais il reste ce qui n'est pas mort
De milliards de petits corps
Des trésors de vérité
Des trésors de vérité