Je conduis les morts à la vie,
Par tous les temps, hiver, été.
Je conduis les morts à la vie.
Je suis corbillard de métier.
Et j'en ai vu, et j'en ai vu,
Des dîgnitaires, des hommes puissants
Qui s'en allaient vers le trépas,
Tout en tremblant.
Et j'en ai vu, et j'en ai vu
Des opprimés, gens sans pouvoir
Qui s'en allaient vers l'au-delà,
Remplis d'espoir.
Et j'en ai vu, et j'en ai vu,
Grands philosophes, grands diplomés
Qui s'en allaient,
Le front plissé, vers l'inconnu.
Et j'en ai vu, et j'en ai vu,
Gens sans problèmes et sans questions
Qui s'en allaient,
Tout simplement, en souriant.
Et j'en ai vu, et j'en ai vu
Des riches pansus, tous cousus d'or
Qui s'en allaient,
Pleins de remors, vers la mort.
Et j'en ai vu, et j'en ai vu
De pauvres diables, humbles et doux
Qui s'en allaient,
Espérant tout du rendez-vous.
Et j'en ai vu, et j'en ai vu,
Hommes croyants ou bien-pensants
S'en allaient, serrant les dents,
Au Dieu Vivant.
Et j'en ai vu, et j'en ai vu,
Hommes athées ou incroyants
Qui s'en allaient vers un néant,
Inattendu.
Frères humains, qu'il ferait bon voir
Des pélerins, perclus d'amour
Leurs amitiés en étendards,
Pour le grand jour.
Frères humains, dés aujourd'hui,
Collaborons à l'Eternel
Avec nos mains et nos esprits,
Hâtons le Ciel.
Au Dieu d'Amour et de Lumière
Je mène les gens du monde entier
Devant l'invisible frontière
de la cité d'éternité.
Par tous les temps, hiver, été.
Je conduis les morts à la vie.
Je suis corbillard de métier.
Et j'en ai vu, et j'en ai vu,
Des dîgnitaires, des hommes puissants
Qui s'en allaient vers le trépas,
Tout en tremblant.
Et j'en ai vu, et j'en ai vu
Des opprimés, gens sans pouvoir
Qui s'en allaient vers l'au-delà,
Remplis d'espoir.
Et j'en ai vu, et j'en ai vu,
Grands philosophes, grands diplomés
Qui s'en allaient,
Le front plissé, vers l'inconnu.
Et j'en ai vu, et j'en ai vu,
Gens sans problèmes et sans questions
Qui s'en allaient,
Tout simplement, en souriant.
Et j'en ai vu, et j'en ai vu
Des riches pansus, tous cousus d'or
Qui s'en allaient,
Pleins de remors, vers la mort.
Et j'en ai vu, et j'en ai vu
De pauvres diables, humbles et doux
Qui s'en allaient,
Espérant tout du rendez-vous.
Et j'en ai vu, et j'en ai vu,
Hommes croyants ou bien-pensants
S'en allaient, serrant les dents,
Au Dieu Vivant.
Et j'en ai vu, et j'en ai vu,
Hommes athées ou incroyants
Qui s'en allaient vers un néant,
Inattendu.
Frères humains, qu'il ferait bon voir
Des pélerins, perclus d'amour
Leurs amitiés en étendards,
Pour le grand jour.
Frères humains, dés aujourd'hui,
Collaborons à l'Eternel
Avec nos mains et nos esprits,
Hâtons le Ciel.
Au Dieu d'Amour et de Lumière
Je mène les gens du monde entier
Devant l'invisible frontière
de la cité d'éternité.