Par un jour à fuir les églises
Tout tremblotant de vapeurs grises
Un jour à reveiller les morts
À pas mettre un vivant dehors
Un jour à brûler des torchons
Un jour à nourrir les cochons
Quand on s'aperçoit tout à coup
Que la première ride vient au cou.
Ce matin, ce matin là
J'en verrai une de 20 ans
Une qui montrera ses dents
Et qui me fera non
Du bout des yeux
Par un jour ou le temps va vite
Le coeur déguisé en guérite
À l'heure blême ou sous les préaux
Les enfants ont de grands "manteaux"
Le jour ou tous les escaliers
Monteront mon coeur au grenier
Parmi les photos, les fauteuils
Les fautes de goûts les faux deuils.
Ce matin, ce matin là
J'en verrai une de vingt ans
Une qui aura mis des gants
Mais qui me fera non
Du bout des yeux
Qui sait par un matin peut être
Ou j'aurais peur de disparaître
Un matin ou le coeur va mal
Ou les souvenirs se font la malle
Un matin de trop d'habitudes
Par un trop bien de solitude
Je m'en irai le dos voûté
Comme les pauvres et les abbés
Ce matin, ce matin là
J'en verrai une de vingt ans
Une qu'ils auront mis en blanc
Mais qui me fera non
Du bout des yeux
Et je deviendrai... vieux...
Tout tremblotant de vapeurs grises
Un jour à reveiller les morts
À pas mettre un vivant dehors
Un jour à brûler des torchons
Un jour à nourrir les cochons
Quand on s'aperçoit tout à coup
Que la première ride vient au cou.
Ce matin, ce matin là
J'en verrai une de 20 ans
Une qui montrera ses dents
Et qui me fera non
Du bout des yeux
Par un jour ou le temps va vite
Le coeur déguisé en guérite
À l'heure blême ou sous les préaux
Les enfants ont de grands "manteaux"
Le jour ou tous les escaliers
Monteront mon coeur au grenier
Parmi les photos, les fauteuils
Les fautes de goûts les faux deuils.
Ce matin, ce matin là
J'en verrai une de vingt ans
Une qui aura mis des gants
Mais qui me fera non
Du bout des yeux
Qui sait par un matin peut être
Ou j'aurais peur de disparaître
Un matin ou le coeur va mal
Ou les souvenirs se font la malle
Un matin de trop d'habitudes
Par un trop bien de solitude
Je m'en irai le dos voûté
Comme les pauvres et les abbés
Ce matin, ce matin là
J'en verrai une de vingt ans
Une qu'ils auront mis en blanc
Mais qui me fera non
Du bout des yeux
Et je deviendrai... vieux...