J'entends de mon lit, la situation est tragique.
J'entends de mon lit comme une musique.
Un genre de moustique, un ouistiti de cet acabit.
Un genre de bête vole dans la nuit.
J'entends quelque chose qui bourdonne
Comme un moteur qui ronronne
À la manière d'un énorme bombardier.
Il est là, tout près, qui résonne
Il est là qui fanfaronne
Sans cesse, il passe et repasse sous mon nez.
Sans bouger, j'épie, paralysé par la panique.
Sans bouger, j'épie, tapi dans la nuit.
C'est le bruit qui pique, le cri de la bête qui pique.
C'est le bruit qui pique, qui pique au moustique.
J'entends quelque chose qui bourdonne
Comme un moteur qui ronronne
À la manière d'un énorme bombardier.
Il est là, tout près, qui résonne
Il est là qui fanfaronne
Sans cesse, il passe et repasse sous mon nez.
Les yeux tout bouffis, à l'affût du moindre trafic.
Les yeux tout bouffis, debout sur le lit.
J'épie la musique, le cri de la bête qui pique.
J'épie la musique qui pique au moustique...
Mais voilà, je ne l'entends plus
L'atmosphère est tendue
Lequel de nous deux va attraper le premier ?
Je suis armé bien entendu
D'une espèce de massue
La corrida va pouvoir commencer.
Si j'ai bien compris, si j'ai bien saisi la tactique
Ou bien je l'occis, ou c'est lui qui pique.
Je sonne l'hallali, j'ouvre la lumière électrique.
J'en ai ma claque de tourner en bourrique.
Ca ne fait pas l'ombre d'un pli
Il est là c'est bien lui
Qui me regarde en me faisant des pieds de nez
Il est là tout près du nombril
Il est là c'est bien lui
Qui s'en va, qui s'enfuit
Tout là-bas dans la nuit...
J'entends de mon lit, la situation est tragique.
J'entends de mon lit comme une musique.
Un genre de moustique, un ouistiti de cet acabit.
Un genre de bête vole dans la nuit.
J'entends de mon lit comme une musique.
Un genre de moustique, un ouistiti de cet acabit.
Un genre de bête vole dans la nuit.
J'entends quelque chose qui bourdonne
Comme un moteur qui ronronne
À la manière d'un énorme bombardier.
Il est là, tout près, qui résonne
Il est là qui fanfaronne
Sans cesse, il passe et repasse sous mon nez.
Sans bouger, j'épie, paralysé par la panique.
Sans bouger, j'épie, tapi dans la nuit.
C'est le bruit qui pique, le cri de la bête qui pique.
C'est le bruit qui pique, qui pique au moustique.
J'entends quelque chose qui bourdonne
Comme un moteur qui ronronne
À la manière d'un énorme bombardier.
Il est là, tout près, qui résonne
Il est là qui fanfaronne
Sans cesse, il passe et repasse sous mon nez.
Les yeux tout bouffis, à l'affût du moindre trafic.
Les yeux tout bouffis, debout sur le lit.
J'épie la musique, le cri de la bête qui pique.
J'épie la musique qui pique au moustique...
Mais voilà, je ne l'entends plus
L'atmosphère est tendue
Lequel de nous deux va attraper le premier ?
Je suis armé bien entendu
D'une espèce de massue
La corrida va pouvoir commencer.
Si j'ai bien compris, si j'ai bien saisi la tactique
Ou bien je l'occis, ou c'est lui qui pique.
Je sonne l'hallali, j'ouvre la lumière électrique.
J'en ai ma claque de tourner en bourrique.
Ca ne fait pas l'ombre d'un pli
Il est là c'est bien lui
Qui me regarde en me faisant des pieds de nez
Il est là tout près du nombril
Il est là c'est bien lui
Qui s'en va, qui s'enfuit
Tout là-bas dans la nuit...
J'entends de mon lit, la situation est tragique.
J'entends de mon lit comme une musique.
Un genre de moustique, un ouistiti de cet acabit.
Un genre de bête vole dans la nuit.