J'maquille ma souffrance, j'ai beau faire de mon mieux, j'ai toujours ton absence plantée au fond des yeux.
J'ai beau prier le vent, de disperser les nuages, je traîne le mauvais temps au creux de mes bagages.
J'ai beau m'vêtir de blanc, comme une nouvelle mariée, j'ai beau faire semblant qu'mon deuil est terminé.
Y'a toujours un moment mon cœur s'met à trembler, j'explose comme un volcan, ta cendre s'met à neiger.
Depuis ton départ bête, ton départ devancé, départ à l'aveuglette, mais bien prémédité.
Ton départ insultant, comme une gifle à la gueule, depuis ce geste violent qui m'a laissée toute seule.
Depuis que t'es parti, comme en claquant la porte, la porte de ta vie, en me laissant pour morte.
J'essaie de te survivre et de n'pas m'en vouloir d'avoir envie d'te suivre certains soirs.
Je crains pour mes amis, j'ai peur pour mes gamins, depuis que t'a choisi de te forcer la fin.
J'ai presque peur qu'on m'aime, si ça porte malchance, si cet amour-là mène à la démence.
Je cherche à faire peau neuve, mais je n'pense qu'à toi, toi dont je suis plus veuve, qu'une veuve de soldat.
Toi qui est mort au combat, sans médaille, sans raison, toi qui t'es jeté tout droit vers le canon!
J'maquille ma souffrance, et quand je prie le ciel, de m'donner sa clémence, ben c'est toi que j'appelle.
J'ai tant besoin d'espoir, j'ai besoin de savoir, que je n'ai rien à voir
Dans ton départ....
J'ai beau prier le vent, de disperser les nuages, je traîne le mauvais temps au creux de mes bagages.
J'ai beau m'vêtir de blanc, comme une nouvelle mariée, j'ai beau faire semblant qu'mon deuil est terminé.
Y'a toujours un moment mon cœur s'met à trembler, j'explose comme un volcan, ta cendre s'met à neiger.
Depuis ton départ bête, ton départ devancé, départ à l'aveuglette, mais bien prémédité.
Ton départ insultant, comme une gifle à la gueule, depuis ce geste violent qui m'a laissée toute seule.
Depuis que t'es parti, comme en claquant la porte, la porte de ta vie, en me laissant pour morte.
J'essaie de te survivre et de n'pas m'en vouloir d'avoir envie d'te suivre certains soirs.
Je crains pour mes amis, j'ai peur pour mes gamins, depuis que t'a choisi de te forcer la fin.
J'ai presque peur qu'on m'aime, si ça porte malchance, si cet amour-là mène à la démence.
Je cherche à faire peau neuve, mais je n'pense qu'à toi, toi dont je suis plus veuve, qu'une veuve de soldat.
Toi qui est mort au combat, sans médaille, sans raison, toi qui t'es jeté tout droit vers le canon!
J'maquille ma souffrance, et quand je prie le ciel, de m'donner sa clémence, ben c'est toi que j'appelle.
J'ai tant besoin d'espoir, j'ai besoin de savoir, que je n'ai rien à voir
Dans ton départ....