Paroles
Oyé! Oyé! Voyez trotter Sang-chaud-Pizza
Et Donc-qui-Chiotte, en joual de bois
À l'a**aut des bécosses-à-vent
D'après mes souv'nirs de jeunesse j'ai toujours eu un faible pour l'effort
La force qui émane des faiblesses explique très bien la faiblesse des forts
C'est pourquoi, dès ma tendre enfance mon âme était férue d'un grand sens moral
J'astiquais mon intelligence en fonction d'une mission transcendantale
À l'école, a**is au pupitre je chevauchais déjà l'autorité
Derrière mon armure de pitre on devinait l'originalité
Les professeurs et leurs paroles semblaient pour moi comme de grands moulins à vent
Gesticulant, pleins de symboles, les bras en croix, cloués dans le firmament
Je quittai donc l'école pour m'engager dans la croisade de la vie
Avec pour seul bagage, ma bolle ma fougue et mon armure de pitrerie
Cherchant, comme un vrai mercenaire une cause à débattre par tous les moyens
Rêvant même de tuer un père pour mieux défendre sa veuve et son orphelin
Pendant nombre d'années, je m'occupai à ruer dans tous les brancailles
Je luttai pour les macramés, les syndicats, la drogue,les métiers d'art
Les droits de l'homme, les droits d'la femme
Les droits d'l'enfant, les prisonniers et les vieillards
Les droits des b**s, des ouvriers, les droits civils
Les droits d'la vie et d'la mort
J'ai contesté, sans préjudice au premier rang des manifestations
J'ai fait des concerts bénéfices j'ai fait signer bon nombre de pét**ions
Les grèves, les guerres,les réunions la politique et l'exploitation des Indiens
J'écrivis même une chanson pour dénoncer la Guilde des musiciens
Maintenant que je suis marié qu'j'ai des enfants pis qu'les affaires vont ben
N'allez pas croire qu'j'me laisse aller pour tout autant pis que j'crois pu à rien
Que j'me prélasse, bon banlieusard avec ma bière devant ma télévision
Que je suis dev'nu pantouflard comme une vieille ch'nille, enrobée dans son cocon
À tous les soirs, en regardant l'Téléjournal je milite dans les normes
J'prends une pancarte, j'grimpe su'l divan j'fais d'l'exercice pour me garder en forme
On est jamais tout seul quand on est schysophrène
On est jamais tout seul quand on est parano
Écrit par...
Oyé! Oyé! Voyez trotter Sang-chaud-Pizza
Et Donc-qui-Chiotte, en joual de bois
À l'a**aut des bécosses-à-vent
D'après mes souv'nirs de jeunesse j'ai toujours eu un faible pour l'effort
La force qui émane des faiblesses explique très bien la faiblesse des forts
C'est pourquoi, dès ma tendre enfance mon âme était férue d'un grand sens moral
J'astiquais mon intelligence en fonction d'une mission transcendantale
À l'école, a**is au pupitre je chevauchais déjà l'autorité
Derrière mon armure de pitre on devinait l'originalité
Les professeurs et leurs paroles semblaient pour moi comme de grands moulins à vent
Gesticulant, pleins de symboles, les bras en croix, cloués dans le firmament
Je quittai donc l'école pour m'engager dans la croisade de la vie
Avec pour seul bagage, ma bolle ma fougue et mon armure de pitrerie
Cherchant, comme un vrai mercenaire une cause à débattre par tous les moyens
Rêvant même de tuer un père pour mieux défendre sa veuve et son orphelin
Pendant nombre d'années, je m'occupai à ruer dans tous les brancailles
Je luttai pour les macramés, les syndicats, la drogue,les métiers d'art
Les droits de l'homme, les droits d'la femme
Les droits d'l'enfant, les prisonniers et les vieillards
Les droits des b**s, des ouvriers, les droits civils
Les droits d'la vie et d'la mort
J'ai contesté, sans préjudice au premier rang des manifestations
J'ai fait des concerts bénéfices j'ai fait signer bon nombre de pét**ions
Les grèves, les guerres,les réunions la politique et l'exploitation des Indiens
J'écrivis même une chanson pour dénoncer la Guilde des musiciens
Maintenant que je suis marié qu'j'ai des enfants pis qu'les affaires vont ben
N'allez pas croire qu'j'me laisse aller pour tout autant pis que j'crois pu à rien
Que j'me prélasse, bon banlieusard avec ma bière devant ma télévision
Que je suis dev'nu pantouflard comme une vieille ch'nille, enrobée dans son cocon
À tous les soirs, en regardant l'Téléjournal je milite dans les normes
J'prends une pancarte, j'grimpe su'l divan j'fais d'l'exercice pour me garder en forme
On est jamais tout seul quand on est schysophrène
On est jamais tout seul quand on est parano
Écrit par...